A Toulouse, une équipe du Cnes a conçu des diviseurs de flux (tubes en Y) qui permettent de brancher deux, voire trois patients ayant des caractéristiques compatibles sur un même respirateur.
Face à l’épidémie de Covid-19, le Cnes (Centre national d’études spatiales) se veut solidaire du milieu hospitalier en apportant son expertise en recherche et technologie, en ingénierie et en faisant don d’équipements qui peuvent aider le personnel soignant, en première ligne dans son action quotidienne pour lutter contre l’épidémie.
A Toulouse, le Cnes, organisé en mode « FabLab », mène différentes campagnes de prototypage, notamment sur les diviseurs de flux (tubes en Y) qui permettent de brancher deux, voire trois patients ayant des caractéristiques compatibles sur un même respirateur et sur les pousse-seringue électriques, système utilisé en service de réanimation pour automatiser l’injection de produits divers.
Concernant les diviseurs, les échanges entre le Cnes et le milieu hospitalier ont commencé et les tests sont en cours et concernant les respirateurs, le Cnes soutient le projet Mur (respirateur minimal) d’un FabLab parisien. Il faut que les patients aient à peu près la même corpulence et les mêmes problématiques, souligne l’ingénieur du Cnes qui a pris en main la conception de ces tubes diviseurs.
Par ailleurs, à la suite d’un appel aux dons de la Préfecture de Haute-Garonne, le CST (Centre Spatial de Toulouse) a mis à la disposition des acteurs de la santé régionaux, un stock de 90.000 masques. Une action est aussi en cours concernant des sur-blouses et des lunettes de protection.