OneWeb se retrouve ainsi sous « chapitre 11 », la loi des faillites américaines.
Avec 1,7 milliard de dollars de dettes, OneWeb n’a pas reçu le soutien de son principal actionnaire, la banque d’investissement SoftBank. L’entreprise n’a donc pas eu d’autre choix que de se déclarer en faillite.
Fortement touchée par la crise liée à l’épidémie de Covid-19, SoftBank a décidé de se recentrer sur des projets moins risqués… OneWeb aurait eu besoin de plusieurs milliards de dollars supplémentaires pour terminer sa constellation de connectivité internet de 648 satellites en orbite basse d’ici 2021. Plus de 500 employés ont été renvoyés chez eux, seule une poignée gère les 74 satellites déjà en orbite (dont 68 sont en transit).
OneWeb se retrouve ainsi sous « chapitre 11 », la loi des faillites américaines. Cela signifie que la production de nouveaux satellites est à l’arrêt.
Pour sortir du « chapitre 11 », il faut soit réduire la voilure pour ne plus perdre d’argent, soit vendre ses actifs pour régler ses dettes, soit passer par la liquidation. Malheureusement, comme l’entreprise ne gagne pas un centime aujourd’hui (la constellation n’est pas déployée, même pour un service minimum), elle ne peut cesser de creuser sa dette pour le moment. Il lui reste soit à trouver un repreneur intéressé par un plan de continuation ou par ses actifs, afin d’éviter la liquidation.