Le groupe japonais a connu une actualité très riche ces dernières semaines avec la vente de ses lignes de production de supercondensateurs à CAP-XX, l’inauguration d’une nouvelle usine de condensateurs céramique et le rachat d’un spécialiste de la technologie haptique.
L’actualité de Murata Manufacturing a été particulièrement riche ces derrnières semaines avec plusieurs annonces importantes. Le groupe japonais a tout d’abord inauguré une nouvelle usine de condensateurs céramique dans la ville d’Izumo (préfecture de Shimane, Japon). Fruit d’un investissement de 40 milliards de yens (327 millions d’euros) comprenant le coût du bâtiment et des équipements de production, le site occupe une surface au sol de plus de 10000 mètres carrés, pour une surface totale supérieure à 41000 mètres carrés.
Les supercondensateurs jugés non stratégiques
Cette usine est l’une des illustrations de la volonté de Murata de se concentrer sur ses activités qu’il juge les plus stratégiques, à savoir les condensateurs céramique multicouches et les batteries au lithium. Conséquence de ce recentrage, Murata a également décidé de céder des activités non stratégiques, à l’image de ses lignes de production de supercondensateurs qu’il annonce avoir vendues le mois dernier au spécialiste australien du secteur, CAP-XX.
Murata avait débuté la production de supercondensateurs au Japon en 2013 à partir d’un brevet dont CAP-XX lui avait accordé la licence en 2008. C’est donc l’australien qui produira lui-même ses supercondensateurs à partir du 3è trimestre 2020 dans une usine flambant neuve implantée en Australie. Les deux entreprises travaillent de concert depuis environ un an afin de réussir la délocalisation de ces lignes de production et pour que CAP-XX puisse produire des supercondensateurs identiques à ceux que Murata fabrique aujourd’hui, garantissant ainsi aux clients une continuité d’approvisionnement (photo).
Rachat de Miraisens
Enfin, Murata s’est récemment porté acquéreur de son comptriote Miraisens, à l’origine d’une technologie haptique nommée 3DHaptics censée apporter “uhe nouvelle expérience du retour tactile”, selon ses inventeurs, et destinée à des applications telles que le divertissement, mais aussi le médical. Les éléments financiers de cette transaction n’ont pas été dévoilés.