Les investisseurs institutionnels français se sont engagés à financer les entreprises technologiques à hauteur de 6 milliards d’euros (un milliard de plus que prévu) d’ici le 31 décembre 2022.
Le 17 juillet 2019, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique, ont reçu le rapport intitulé « Financer la IVème révolution industrielle – Lever le verrou du financement des entreprises technologiques » et rédigé par Philippe Tibi, président de Pergamon campus et professeur d’économie à l’Ecole polytechnique. Ce rapport dressait le constat d’une insuffisante capacité de financement des entreprises technologiques en France.
Afin de combler cette faille de marché, les investisseurs institutionnels français se sont engagés le 17 septembre 2019 sous l’égide du président de la République à consacrer plus de 5 milliards d’euros en faveur du financement des entreprises technologiques au cours des trois prochaines années.
Bruno Le Maire et Cédric O ont réuni à Berc ces investisseurs pour formaliser ces engagements et marquer le point départ de leur mise en œuvre concrète. Les investisseurs ont également annoncé mobiliser 1 milliard d’euros supplémentaires pour cette initiative, portant au total leurs engagements à plus de 6 milliards d’euros en faveur du financement des entreprises technologiques d’ici le 31 décembre 2022.
Les documents signés au cours de cette cérémonie établissent un cadre et une gouvernance visant à définir l’éligibilité des projets d’investissement. Un comité se réunira ainsi à intervalle régulier, et ce dès le mois de janvier, pour déterminer les premiers fonds éligibles. Il assurera le suivi opérationnel de l’initiative et sa promotion, aussi bien en France qu’à l’international.
Les engagements des investisseurs se déploieront à la fois sur le segment de l’investissement non coté, en finançant des fonds français de capital-investissement proposant une stratégie late stage et sur l’investissement coté, en attribuant des mandats global tech à des gestionnaires d’actifs basés en France.
« Nous devons investir et innover pour répondre aux défis de demain, notamment écologiques, et pour cela, il faut favoriser l’émergence de leaders de rang mondial dans le secteur technologique. C’est un enjeu majeur pour la souveraineté de la France et de l’Europe », a déclaré Bruno Le Maire.
« Notre ambition est de faire de la France le premierécosystème numérique européen. Que ce soit pour l’innovation, la création d’emplois ou la croissance, la contribution des start-up sera clé dans les années à venir. Les investisseurs institutionnels français mobilisent des moyens qui sont sans précédent et qu’ils ont décidé d’augmenter. C’est une étape cruciale dans le développement de la French Tech », a ajouté Cédric O, secrétaire d’État chargé du numérique.