La Commission soutient aussi le projet pilote Stork destiné à rendre possible la reconnaissance transfrontalière des systèmes d’identification électronique et de faciliter l’accès aux services publics dans 18 pays européens.
En vue de remédier au manque de confiance des consommateurs et des entreprises dans les transactions en ligne, la Commission européenne invite les citoyens et les autres parties concernées à donner leur avis sur la façon dont les signatures, l’identification et l’authentification électroniques peuvent contribuer à la réalisation du marché unique du numérique en Europe.
Actuellement, le développement de l’économie en ligne dans l’Union européenne est fortement freiné par les difficultés à vérifier l’identité et la signature des utilisateurs, souligne la Commission.
Les signatures, l’identification et l’authentification électroniques peuvent constituer de bons outils pour mettre en place des services en ligne sûrs, fiables et faciles d’emploi, dans l’intérêt des utilisateurs comme des fournisseurs, mais ils doivent fonctionner dans tous les États membres pour être efficaces.
La Commission tiendra compte des résultats de cette consultation dans le cadre de la révision de la directive sur les signatures électroniques et de la préparation d’une initiative sur la reconnaissance mutuelle de l’identification et de l’authentification électroniques.
Le développement du commerce sur internet et la simplification des procédures administratives en ligne dans le marché unique sont deux grands axes de la Stratégie numérique pour l’Europe. La consultation en ligne se déroulera jusqu’au 15 avril 2011.
La Commission soutient aussi un projet pilote à grande échelle baptisé Stork (Secure identity across borders linked) afin de rendre possible la reconnaissance transfrontalière des systèmes d’identification électronique et de faciliter l’accès aux services publics dans 18 pays européens (pour plus de détails, voir le site dédié). Ce projet vise à permettre aux citoyens de l’Union de prouver leur identité et d’utiliser des systèmes nationaux d’identité électronique (mots de passe, cartes d’identité, téléphones mobiles…) dans l’ensemble de l’Union, et non plus uniquement dans leur pays d’origine.