L’EPRM est l’European Partnership for Responsible Minerals. Cet organisme cherche à réduire l’utilisation de minéraux dont l’extraction a été opérée sous la contrainte dans les zones de guerre ou de guérilla.
L’IPC – Association Connecting Electronics Industries – vient d’annoncer son adhésion à l’EPRM qui est l’European Partnership for Responsible Minerals. Cet organisme cherche à réduire l’utilisation de minéraux dont l’extraction a été opérée sous la contrainte dans les zones de guerre ou de guérilla comme l’Afrique ou la Colombie. Pour cela, il propose des informations concernant la supply chain de quatre minéraux : l’étain, le tantale, le tungstène et l’or. Il cherche notamment à assister les PME.
En novembre prochain, l’EPRM va démarrer le projet baptisé « Due Diligence Ready » qui permettra aux entreprises d’accéder aux informations, aux outils et aux formations qui leur permettront de se préparer à une nouvelle réglementation de l’Union Européenne qui devrait prendre effet le premier janvier 2021.
« L’IPC et ses adhérents déplorent la violence et les détournements des droits de l’homme relatifs à l’extraction des minéraux dans plusieurs régions du monde, et nous voulons y trouver une solution », a déclaré Chris Mitchell, le vice-président de l’IPC en charge des relations avec les gouvernements.
« Par ailleurs, nous sommes opposés à la mise en place de règles trop contraignantes et peu satisfaisantes en termes de résultats au vu des efforts que leur déploiement nécessite. C’est la raison des efforts consentis par notre groupe de travail sur les minéraux de guerre ainsi que de la création de notre norme [Conflict Minerals Data Exchange] ; ce sont les meilleures sources de conseils qui existent pour les fabricants de l’électronique. Cette adhésion à l’EPRM va en ajouter une autre qui intéressera notamment ceux qui sont en affaires avec l’Europe », conclut-il.