Il se traduira par des partenariats public-privé, la multiplication d’incubateurs et des avantages fiscaux en faveur des start-up.
Dans son discours sur l’état de l’Union fin janvier, dans lequel il prônait des investissements dans la recherche, le président américain Barack Obama a annoncé le lancement de “Startup América“, un programme destiné à soutenir les projets innovants.
Il se traduira par des partenariats public-privé, la multiplication d’incubateurs et des avantages fiscaux en faveur des start-up. Ce programme sera piloté par Steve Case, co-fondateur d’AOL. De grands sociétés américaines ont déjà annoncé leur participation au programme comme Hewlett-Packard, IBM pour 150 M$ et Intel pour 200 M$.
Réagissant à cette annonce, le Comité Richelieu, association qui regroupe un grand nombre PME innovantes françaises, s’inquiète à contrario de la remise en cause de notre politique d’innovation, notamment sur le plan budgétaire.
“Crédit impôt-recherche, statut JEI, convention Cifre, pôles de compétitivité, l’écosystème français de l’innovation n’a jamais été aussi dynamique qu’aujourd’hui. Mais face au bond en avant américain, les réformes budgétaires de ce début d’année font craindre un véritable retour en arrière“, affirme l’association. Aussi, le Comité Richelieu propose de miser sur la capacité innovante des PME françaises pour assurer l’émergence de nouvelles ETI et de futurs leaders internationaux en mettant en place un nouveau statut d’entreprise de croissance, en facilitant l’investissement dans l’innovation avec la réforme de la fiscalité, en défiscalisant les bénéfices réinvestis permettant le renforcement des fonds propres des entreprises, et enfin, en favorisant l’accès des PME innovantes aux marchés publics.