Sur les 103 collaborateurs que compte Kerlink France au 31 juillet 2019, 24 salariés sont concernés, dont 2 reclassements internes, soit 22 suppressions de postes nettes.
Kerlink, spécialiste des solutions dédiées à l’Internet des objets, vient d’annoncer la mise en oeuvre d’un “Plan de sauvegarde de l’emploi” (PSE).
Comme évoqué dans les communications du 12 juin 2018 et ultérieures, le marché de l’IoT ciblé par l’entreprise a été affecté par un décalage du rythme de déploiement des grands projets d’infrastructures chez les opérateurs télécom historiques se traduisant par un ralentissement de l’activité et des performances du groupe, indique ce dernier dans un communiqué. Cette situation persistante nécessite dès lors une “réorganisation” et un “redimensionnement” de l’entreprise “afin de renouer avec les conditions d’un développement pérenne”.
Parallèlement à cette nécessaire transformation, Kerlink a d’ores et déjà engagé, au cours des derniers mois, un plan d’action offensif visant à s’adapter à l’évolution de son marché en renforçant en particulier ses offres et positions auprès des opérateurs privés (entreprises, villes, administrations,…).
Dans ce contexte, le PSE garantira un accompagnement des salariés concernés par ces mesures dans leur reclassement interne ou externe, pour ceux qui seront amenés à quitter l’entreprise. Ce PSE a été soumis à l’avis des représentants du personnel qui ont émis un avis favorable, et dûment homologué par la Direccte à la date du 27 août 2019.
Sur les 103 collaborateurs que compte Kerlink France au 31 juillet 2019, 24 salariés sont concernés, dont 2 reclassements internes, soit 22 suppressions de postes nettes. Les personnes dont le poste sera supprimé bénéficieront d’un accompagnement adapté à la recherche d’une solution de reconversion qui sera mis en place et proposé par le biais d’une cellule de reclassement.
La mise en oeuvre effective de l’ensemble des mesures d’accompagnement (contrat de sécurisation professionnelle, aides à la mobilité géographique, incitations à la formation professionnelle, aides à la création ou à la reprise d’entreprise, …) sera pilotée de façon régulière par une commission de suivi composée de représentants des salariés, des représentants de la Direction et des organismes compétents.
Tous les départs liés à la mise en oeuvre du plan devraient intervenir avant la fin de l’année.