Les formations de la Grande Ecole du Numérique (GEN) sont qualitatives et innovantes, ouvertes à tous sans distinction académique, économique ou sociale et accueillent notamment parmi leurs apprenants des personnes avec ou sans le bac, des femmes et résidents de quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
La Grande Ecole du Numérique (GEN) a présenté, le 18 juin dernier, ses chiffres-clés 2018 en présence de Cédric O, secrétaire d’Etat chargé du Numérique et de Jean-Marie Marx, haut-commissaire aux compétences et à l’inclusion par l’emploi.
S’il ne fallait retenir que deux chiffres pour démontrer l’impact de la Grande Ecole du Numérique depuis sa création en 2015, ce serait les deux suivants : « 18 976 », le nombre d’apprenants désormais formés à un métier du numérique et « 85 % », le taux de sorties positives constaté 3 mois après la formation.
La GEN octroie un label pour une durée de 3 ans à des formations aux métiers du numérique. Ces formations sont qualitatives et innovantes, ouvertes à tous sans distinction académique, économique ou sociale et accueillent notamment parmi leurs apprenants des personnes avec ou sans le bac, des femmes et résidents de quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Les chiffres clés 2018 présentés sont issus des données transmises par les formations au 31 mars 2019. À ce jour, ce sont 751 formations qui bénéficient du label GEN en France métropolitaine et en Outre-mer et sont à même de proposer aux entreprises de toute taille et de tout secteur des nouveaux collaborateurs aux compétences numériques reconnues.
La GEN répond aux besoins en compétences numériques des entreprises françaises
Les formations labellisées par la GEN sont spécialisées dans de nombreux domaines du numérique : développement web et mobile, maintenance, support ou encore communication digitale, intelligence artificielle et cybersécurité. Elles permettent d’accéder aux métiers de développeurs web ou mobile, back ou front-end ou encore full stack mais aussi community managers et techniciens systèmes et réseaux.
Preuve que ces compétences sont très recherchées, en 2018, 3 mois après leur formation, 58% des personnes ont accédé à l’emploi : 30% ont décroché un CDI, 10% sont devenues entrepreneurs et 27% poursuivent leur formation (dont 7 % en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage). Ces nouveaux talents du numérique contribuent au développement des entreprises, à la transformation numérique du tissu économique et industriel français et à l’émergence de nouveaux champions.
Particulièrement attractives, les formations de la GEN ont reçu plus de 66000 candidatures en 2018. Sélectionnés avec ou sans diplôme préalable (57% ont un niveau bac ou inférieur et 43% ont un niveau bac+2 à bac+5), les apprenants sont en formation initiale ou en reconversion. La mixité et la diversité des profils des apprenants enrichissent les sessions de formation et sont un atout pour les entreprises qui les recrutent : 69 % des apprenants ont moins de 30 ans, 24 % sont des femmes et 17 % habitent dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
L’implantation des 751 formations labellisées GEN permet de couvrir l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin (en 2018 : 8% des subventions de la GEN ont été accordées à des formations situées en outre-mer). Grâce au déploiement de formations en ligne, on peut se former depuis n’importe où en France. Ces dernières ont obtenu 6,5% des financements et forment 36% des apprenants.
Les principaux co-financeurs des formations sont les régions, suivies de Pôle emploi et d’autres acteurs de la formation dans les territoires comme les OPCO(1), les départements ou les communautés d’agglomération.
La liste des formations labellisées GEN est disponible sur le site www.grandeecolenumerique.fr
(1) Le 1er avril 2019, onze opérateurs de compétences (OCPO), chargés d’accompagner la formation professionnelle, ont été agréés. Ils remplacent les anciens organismes paritaires collecteurs agréées (OPCA). Ces opérateurs de compétences ont pour missions de financer l’apprentissage, d’aider les branches à construire les certifications professionnelles et d’accompagner les PME pour définir leurs besoins en formation.