La semaine dernière a été marquée par l’annonce d’un projet de fusion à 50/50 entre le groupe Renault et Fiat-Chrysler afin de constituer le numéro trois mondial de l’automobile avec des ventes annuelles de 8,7 millions de véhicules. Cette annonce a été reçue avec bienveillance par les investisseurs et le gouvernement français. Ce dernier est favorable à celle alliance, mais “il faut que les conditions dans lesquelles elle se réalise soient à la fois favorables au développement économique de Renault et évidemment aux salariés de Renault”, a affirmé la porte-parole du gouvernement citée par l’AFP. Si ce projet devait déboucher, il devrait prendre encore plusieurs mois de négociations entre les partie prenantes.
L’actualité a aussi été tournée vers les déboires de Huawei qui subit les conséquences de la guerre sino-américaine. Après que Google ait annoncé qu’il ne fournirait plus ses servcies pour les nouveaux smartphones Huawei et que ARM ait demandé à ses salariés de ne plus entrer en contact avec l’entreprise chinoise, cette dernière a été exclue temporairement de la Wi-Fi Alliance qui teste et certifie les appareils compatibles avec les standards techniques sans-fil édictés par l’IEEE, et s’est en mis en retrait du Jedec qui établit des normes de semi-conducteurs. En conséquence, Huawei a décidé de saisir la justice “contre le caractère tyrannique” des décisions américaines auprès d’un tribunal américain. Le groupe chinois lui demandera notamment d’annuler l’interdiction faite aux administrations fédérales d’acheter ses équipements.
Troisième sujet essentiel de la semaine écoulée : des avancées notables pour la filière des énergies nouvelles qui se sont matérialisées par la signature du contrat stratégique de la filière « Industries des nouveaux systèmes énergétiques » par le gouvernement et les représentants du Comité stratégique de cette filière. A retenir également qu’un fonds de 100 millions d’euros a été lancé par la Commission européenne, la Banque européenne d’investissement et Breakthrough Energy Ventures Europe (BEV-E) pour soutenir les investissements dans les énergies propres.