Les ventes du quatrième trimestre ont crû de 12 % par rapport au troisième trimestre. Toutefois, le manque de visibilité et la continuation de la pénurie de composants plombent la confiance de la profession et ses résultats.
L’an passé, le chiffre d’affaires de la sous-traitance française a progressé de 17,25 % par rapport à 2009. Les ventes du dernier trimestre de 2010 ont enregistré une hausse séquentielle de 12,28 % alors que l’effectif a augmenté de 0,18 %.
Toutefois, le Snese, le syndicat de la profession, est loin de crier victoire. Il pointe au contraire le recul de l’indice de confiance passé de 5,71 (sur 10) au troisième trimestre à 5,41 au quatrième trimestre et met en avant les dégâts occasionnés par la pénurie persistante de composants.
«Outre les dégâts directs (dégradation des trésoreries et du résultat du fait de l’impossibilité de répercuter les augmentations de prix dans leur totalité aux clients), il faut aussi compter avec des dommages collatéraux : dégradation de la relation avec les clients, perte de confiance envers les fournisseurs, réorganisation des pratiques d’achats… », souligne le syndicat.
Les réflexions des adhérents du syndicat confirment l’importance des problèmes générés par la pénurie de composants et mettent l’accent sur la difficulté de prévision et le manque de visibilité générale de la profession.