La Commission européenne annonce qu’elle s’oppose à ce mariage qui était considéré par la France et l’Allemagne comme le,meilleur rempart européen face à la montée du géant chinois CRRC.
Cette décision était dans l’air depuis quelques semaines déjà (voir notre article ici). Elle a été confirmée ce jour. Le rapprochement annoncé en septembre 2017 entre Alstom et la branche transport de Siemens pour donner naissance à un géant européen du ferroviaire, n’aura finalement pas lieu. N’attendant même pas la date butoir qu’elle s’était fixée (le 18 février prochain), la Commission européenne, par la voix de sa commissaire à la Concurrence, la Danoise Margrethe Vestager, a annoncé ce jour qu’elle rejetait cette fusion par crainte d’une position monopolistique de l’entité qui en aurait résulté.
Et comme il y a un mois, le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, a réitéré sa critique envers la Commission européenne, qualifiant cette décision d’« erreur économique » et de « faute politique ». Parlant d’une même voix, La France et l’Allemagne, qui soutenaient le projet de fusion, voient en effet ce veto d’un très mauvais oeil, les deux pays estimant que ce rappprochement était le meilleur rempart européen face à l’expansion à l’international du géant chinois du ferroviaire CRRC.