Thales a pour objectif d’accélérer le développement de plus de dix de start-up par an en leur apportant conseil, expertise technique, infrastructure, ainsi qu’un accès privilégié aux cinq grands marchés du groupe (aéronautique, spatial, transport terrestre, défense et sécurité).
Thales s’associe au Centech, le plus grand incubateur de start-up du Québec, créé par l’Ecole de technologie supérieure de Montréal, pour accompagner la montée en puissance des start-up dans le domaine de l’Intelligence artificielle. Ce partenariat stratégique permettra aux start-up de perfectionner leurs concepts et prototypes en bénéficiant de l’expertise technologique, numérique et commerciale du groupe Thales. Thales a investi près de 7 milliards d’euros depuis 2014 dans les technologies numériques, avec notamment le projet d’acquisition de Gemalto.
L’explosion des technologies numériques représente un formidable accélérateur pour inventer et développer les solutions de demain dans un monde de données toujours plus connecté, autonome et immersif, souligne Thales. Thales s’engage afin d’accélérer la transformation numérique de ses clients et s’associe au Centech pour promouvoir les projets portés par des start-up dans le domaine de l’Intelligence artificielle, l’une des quatre technologies numériques clés avec la connectivité, le big data et la cybersécurité. Pour sa part, le Centech a été reconnu par l’University Business Network (UBI) comme l’un des accélérateurs les plus efficaces au monde.
Avec le programme AI@Centech, soutenu par la “Digital Factory” du groupe, Thales a pour objectif d’accélérer le développement de plus de dix de start-up par an en leur apportant conseil, expertise technique, infrastructure, ainsi qu’un accès privilégié aux cinq grands marchés du groupe (aéronautique, spatial, transport terrestre, défense et sécurité) pour promouvoir une Intelligence artificielle au service de l’aide à la prise de décision dans les moments décisifs.
En s’associant au Centech, le groupe Thales propose deux programmes d’accompagnement.
– Piloté par le Centech, le programme d’accélération permet aux start-up d’évaluer le marché et la viabilité de leur projet sur une durée de 12 semaines en bénéficiant de formations, de témoignages d’entrepreneurs ainsi que d’ateliers hebdomadaires animés par des entrepreneurs en résidence.
– A l’issue de ce programme, les projets les plus prometteurs, retenus par un comité de sélection, rejoignent le programme de propulsion AI@Centech d’une durée de six mois. Piloté par Thales, ce programme vise à soutenir les start-up dans le développement de leur produit, et de leur plan de commercialisation. Thales leur donne également un accès privilégié à l’écosystème numérique et commercial international de Thales dans les domaines de l’aérospatial, du spatial, du transport, de la défense et de la sécurité.
Les start-up qui suivent ces programmes bénéficient d’un espace de travail collaboratif accessible 24h/24 et 7 jours sur 7, d’un design center et d’un accompagnement personnalisé incluant, entre autres des sessions de coaching.
Le Centech et Thales lancent le recrutement des start-up de la première saison du programme d’accélération, centré sur les quatre thématiques suivantes :
1. L’amélioration du soutien logistique dans le domaine maritime en développant des solutions intelligentes qui permettront l’automatisation et l’aide à la prise de décision pour améliorer la maintenance et le soutien de la chaîne logistique des navires.
2. L’amélioration de l’expérience des usagers des transports automobiles, ferroviaires et aériens, secteur qui évolue vers le développement de la connectivité, de l’autonomie et de la personnalisation des services de mobilité avec notamment de plus en plus de services de guidage virtuel, d’aides à la navigation ou de mobilité à la demande.
3. Le renforcement de la résilience des villes grâce à l’IA en améliorant la détection des menaces, de troubles de l’ordre public ou de catastrophes naturelles, en fournissant une analyse plus efficace des modèles prédictifs pour lutter contre la criminalité ou l’insécurité grâce à des algorithmes éthiques et au service de l’Humain.
4. L’intégration des drones au sein de l’espace urbain : en certifiant les drones et en les intégrant dans un système de trafic aérien en partie automatisé pour gérer la fréquence et la densité des opérations. Demain, un système indépendant, autonome et évolutif gérera et surveillera les véhicules non habités et leurs vols en toute sécurité, planifiant les trajectoires et évitant les collisions.