Galileo, le système de navigation par satellite européen, va coûter 1,9 milliard d’euros de plus au delà de 2013, selon le vice-président de la Commission européenne chargé de l’industrie, Antonio Tajani. Ils s’ajouteront aux 3,4 milliards d’euros déjà prévus.
Galileo, le système de navigation par satellite européen, va coûter 1,9 milliard d’euros de plus que prévu sur la période 2014-2020, selon le vice-président de la Commission européenne chargé de l’industrie, Antonio Tajani. Ils s’ajouteront aux 3,4 milliards d’euros initialement prévus sur la période 2007–2013, en dehors des coûts d’exploitation évalués à 800 millions d’euros par an à partir de 2012.
Le système de navigation par satellite européen, concurrent du GPS américain, devrait commencer à entrer en service à partir de 2014 avec 18 satellites opérationnels. Selon les estimations de la Commission, Galileo devrait générer des bénéfices estimés entre 60 et 90 milliards d’euros cumulés sur la période 2010-2027.
S’agissant de l’aspect international du programme, la question de la compatibilité du système de l’Union européenne avec les systèmes de la Chine, des Etats-Unis, de la Russie, du Japon et de l’Inde est examinée avec chaque pays dans le cadre des Nations unies.
Des progrès considérables ont également été accomplis en ce qui concerne le programme Egnos qui accroît la précision des signaux émanant des systèmes de navigation par satellite, a indiqué la Commission.
Le marché mondial des applications de navigation par satellite devrait atteindre une valeur de 240 milliards d’euros d’ici 2020 et connaît un rythme de croissance annuel de 30 % depuis quelques années. Selon les estimations, 6 à 7 % du PIB des pays développés (800 milliards d’euros en Europe) dépendent actuellement de la navigation par satellite. Les programmes européens de navigation par satellite Galileo et Egnos seront financés par le budget de l’Union européenne.