Sont concernés 149 postes chez Power Conversion France, 90 chez Grid et 229 (dont 146 à Belfort) chez Alstom Power System.
General Electric envisage de supprimer jusqu’à 470 postes à travers la France, pour l’essentiel via des ruptures conventionnelles collectives, selon des sources syndicales. Sont concernés 149 postes chez Power Conversion France, 90 chez Grid et 229 (dont 146 à Belfort) chez Alstom Power System, précisent ces mêmes sources.
GE a ouvert des négociations afin de réduire ses effectifs en France, hors Boulogne-Billancourt (siège du groupe dans l’Hexagone), à travers le dispositif de rupture conventionnelle collective, selon des sources syndicales. Interrogée par l’AFP, la direction de la communication de GE à Belfort a confirmé l’ouverture de ces négociations, se refusant à tout autre commentaire. “GE procède actuellement à une revue de ses activités pour s’assurer qu’elles sont les mieux à même de répondre aux réalités du marché et permettre leur succès à long terme”, a-t-elle déclaré. “Dans cet esprit, GE a entamé des discussions avec les représentants du personnel d’APS (Alstom Power Systems) sur la faisabilité d’un plan de départs volontaires dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective”, a-t-elle poursuivi, précisant ne pas être “en mesure de partager plus d’informations à ce stade”.
Dans un tract commun, la CFDT et la CFE-CGC d’Alstom Power System s’inquiètent des “conséquences des réductions d’effectifs sur la continuité des activités, sur le maintien des compétences et des expertises” et demandent des embauches pour compenser ces éventuelles pertes de compétences. Les négociations ont été ouvertes dès décembre pour l’entité Power System.