L’augmentation moyenne du budget des 39 écoles d’ingénieurs qui dépendent du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sera en moyenne de 3,5 % en 2011, avec une augmentation minimum de 1,5 % pour l’ensemble des établissements.
Au cours d’une visite à l’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Rouen, la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, a précisé que l’augmentation moyenne du budget des 39 écoles d’ingénieurs qui dépendent du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche serait de 3,5 % en 2011 (avec une augmentation minimum de 1,5 % pour l’ensemble des établissements). “L’année 2010 poursuit ainsi l’augmentation inédite des moyens des écoles d’ingénieurs engagée en 2009“, a-t-elle déclaré. Sur la période 2007-2011, leurs moyens auront progressé de 17 % en moyenne. Sur ces 4 ans, les augmentations ont été différenciées afin d’assurer un rattrapage des écoles historiquement les moins bien dotées, dès lors que leur activité et leurs performances justifiaient des hausses et un accompagnement substantiels.
Enfin, en matière d’investissement, les écoles d’ingénieurs auront une dotation de 3,7 M€ en 2011, qui s’ajoute aux efforts exceptionnels de 2009 d’un montant de 17 M€, permis notamment grâce au plan de relance, et aux efforts de 2010 à hauteur de 11,5 M€.
Valérie Pécresse s’est par ailleurs réjouie de la très bonne insertion professionnelle des jeunes ingénieurs dont 90 % trouvent un emploi deux mois après l’obtention de leur diplôme. Elle a souligné que le nombre de femmes ingénieurs a augmenté de manière considérable depuis 20 ans mais reste aujourd’hui encore insuffisant avec seulement 17 % de femmes dans la profession. La ministre a également salué l’effort des écoles d’ingénieurs qui font aujourd’hui aussi bien que les universités en matière d’ouverture sociale, avec une augmentation de 60 % du nombre de boursiers entre 2007 et 2010.
Elle a indiqué que l’avenir des écoles d’ingénieurs se trouve dans les pôles de recherche et d’enseignement supérieur, et a plaidé pour un rapprochement entre les écoles et les universités. “Les écoles doivent se positionner sur le doctorat pour accroître leur visibilité à international, et la double formation ingénieur-docteur permettra de couvrir les besoins en compétences de très haut niveau, utiles à l’innovation technologique et au développement scientifique dont la France a besoin“, a-t-elle souligné.