L’américain a dévoilé la conception de référence d’un interrupteur Bluetooth Low Energy auto-alimenté, architecturé autour de son module RSL10 SIP.
Sous la forme d’un design de référence, ON Semiconductor a introduit interrupteur Bluetooth Low Energy auto-alimenté, dont le facteur de forme est de 23,4×7,2 mm. Le dispositif fonctionne à partir d’un principe de récolte de l’énergie ambiante (energy harvesting) développé par ZF Friedrichshafen. En l’occurence, l’énergie mécanique générée lors de l’appui de l’utilisateur sur le bouton du commutateur est ici convertie en énergie électrique, puis stockée. Afin de simplifier la conception, il est fait appel à un régulateur de tension linéaire et non pas à un convertisseur à découpage abaisseur-élévateur (buck-boost). A chaque pression les quelque 300 microjoules dispensés s’avèrent suffisants pour alimenter le boîtier-système Bluetooth 5 RSL10 SIP. Ce module en boîtier de 6x8x1,46 mm se contente en effet de quelque 10 mW en émission, pour seulement 62,5 nW en mode sommeil profond. Bâti autour d’un SoC RSL10 à coeur ARM Cortex-M3, cadencé à 48 MHz, il incorpore le frontal RF à 2,4 GHz, une antenne et tous les composants passifs requis. La partie mémoire se décompose en 384 Ko de flash pour la pile Bluetooth et les applications, 76 Ko de Sram pour les programmes et 88 Ko de Sram pour les données.
Le commutateur à récolte d’énergie est fourni avec la nomenclature, les schémas, l’implantation sur le circuit imprimé et les fichiers Gerber. Tous éléments auxquels s’ajoutent les droits d’utilisation gratuite du micrologiciel (firmware) côté commutateur. Il est également compatible avec les kits de développement IoT (IDK) et IoT Bluetooth (B-IDK) de ON Semiconductor, qui comprennent une gamme complète de capteurs et d’actionneurs.