C’est l’heure des implants cérébraux

Le 07/11/2018 à 18:02 par Didier Girault
Medscape

Les maladies neurologiques et neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, le burn-out, la dépression nerveuse…) prennent de l’ampleur du fait du vieillissement de la population, notamment dans les ex-pays riches, et du fait des stress causés par les perpétuels changements de contexte auxquels sont aujourd’hui contraints les individus en raison d’usages inappropriés des nouvelles technologies de communication (racolage publicitaire par téléphone, perméabilité entre vie privée et vie professionnelle, réduction des plages de repos…). A cela, il faut aussi ajouter l’obsession de la rentabilité de la part des actionnaires et des propriétaires des entreprises, qui se traduit par un épuisement des salariés.

Pour traiter ces maladies, nombre d’initiatives voient le jour ainsi que le révèle ce numéro de la lettre sur la santé. On y constate que la start-up américaine Ni2o a choisi la France pour expérimenter un implant cérébral destiné à traiter les troubles neurodégénératifs. Cet implant devrait remplacer les solutions actuelles de stimulation du cerveau qui nécessitent une trépanation pour leur mise en place. Ni2o, qui bénéficie du soutien financier de Bpifrance, sera hébergé au sein de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 75013, Paris).

Avec des objectifs similaires, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont mis au point une antenne implantable dans le cerveau, destinée à fonctionner en liaison avec un équipement IRM. Enfin, pour améliorer les implants destinés à la stimulation nerveuse ou à la réduction des douleurs chroniques, des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) ont développé une plateforme de stimulation et d’enregistrement des signaux en provenance de fibres nerveuses reproduisant un fonctionnement in vivo.
 

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