Les drones voleront à basse altitude. Le défi est dans le traitement des nombreuses images qui seront récoltées.
L’organisme taïwanais de R&D ITRI (Industrial Technology Research Institute) travaille à la réalisation d’une solution à base de drones, dédiée à la détection des points chauds des modules photovoltaïques des centrales solaires.
Ces points chauds sont causés par des dépôts de poussière ou de feuilles… Ils sont repérables par les infrarouges qu’ils émettent. Dans la pratique, les images récoltées par les drones seront analysées de façon à localiser les points chauds en vue de réparation.
Pour obtenir des images suffisamment nettes, il faut que les drones volent à basse altitude. Le défi majeur réside toutefois dans le traitement informatique des nombreuses images récoltées.
Cette application fait partie d’un projet plus large baptisé Remotely-Operated Autonomous Drone (ROAD) qui permet de piloter, même à grande distance, des flottes de drones via liaison LTE (avec évitement automatique des zones non couvertes par le LTE). Les drones ROAD incluent trois caméras dont une caméra thermique.