Le premier sous-traitant mondial en électronique investit 100 millions de dollars pour la création de nouveaux bâtiments et matériels destinés au Collège d’ingénierie de l’université. Il va aussi mettre en place son propre institut de recherche – le Foxconn Institute for Research in Science and Technology– qui coopérera avec l’université.
Terry Gou, le président fondateur d’Hon Hai Precision (dit aussi Foxconn), premier sous-traitant mondial en électronique, et Rebecca Blank, rectrice de l’université du Wisconsin (Madison, Wisconsin), viennent de signer des accords établissant un partenariat entre le groupe industriel taïwanais et l’université.
Selon ces accords, Hon Hai Precision investit 100 millions de dollars dans la création de nouveaux laboratoires destinés au collège d’ingénierie de l’université du Wisconsin, notamment aux 1410 docteurs en ingénierie de ce collège. Les champs de recherches couvriront les technologies avancées d’écrans de visualisation, les bio-puces, les semi-conducteurs, les Asics, la maison intelligente, la ville intelligente, le calcul avancé, les réseaux de communication, les serveurs et le cloud, les capteurs, la robotique et les systèmes d’information. Il y aura aussi des recherches en médical.
Hon Hai Precision va également bâtir, dans le Parc des sciences et technologies de la vallée du Wisconsin, près de Racine (Wisconsin), son propre institut de recherche : le Foxconn Institute for Research in Sciences and Technology (FIRST). Celui-ci coopérera étroitement avec l’université du Wisconsin.
« Foxconn veut non seulement tenir un rôle d’investisseur majeur dans le Wisconsin, mais aussi de partenaire au niveau local. Cela passe par la mise en place d’un environnement qui permette l’éclosion des talents pour que ceux-ci puissent jouer leurs rôles au sein d’une vallée du Wisconsin riche en opportunités de travail », a déclaré Terry Gou.
Cette opération est à replacer dans son contexte : Hon Hai Precision construit en ce moment une usine d’écrans LCD dans le Wisconsin, usine qui devrait, à terme, employer quelque 13 000 personnes, et pour laquelle, le groupe taïwanais a prévu d’investir 10 milliards de dollars.