Lors du retour officiel du Gitep TICS au sein de la Fieec, Guy Roussel, président du groupe Filière Stic de la conférence nationale pour l’industrie, a présenté en avant-première les cinq thèmes choisis pour mobiliser cette filière.
Ce 20 décembre, s’est tenue une conférence de presse officialisant le retour du Gitep TICS, groupement professionnel des télécoms et réseaux, au sein de la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communications), ainsi que la nomination de la présidente du Gitep, Gabrielle Gauthey, au poste de vice-présidente de la Fieec. A cette occasion, Guy Roussel, président du groupe Filière Stic de la conférence nationale pour l’industrie, a dévoilé les cinq thèmes de travail qui seront présentés lors d’une réunion du comité stratégique de la filière Stic, le 22 décembre prochain.
Un groupe de travail planchera sur la mise au point d’un observatoire des Stic, notamment sur la définition d’indicateurs parmi lesquels figurera obligatoirement «la responsabilité sociale de l’entreprise».
Un deuxième groupe étudiera les conditions nécessaires à la réactivation du marché intérieur ainsi que les actions à mener pour que les entreprises françaises puissent rayonner hors de l’Hexagone.
Le troisième thème est celui de la recherche d’applications du quotidien, notamment en e-santé, e-médecine et e-gouvernement, afin que soit évident pour tous l’intérêt de l’utilisation de ces technologies dans la vie de tous les jours. M. Roussel a donné l’exemple des services publics danois qui ne paient plus que si les entreprises leur présentent des factures électroniques.
Un quatrième groupe travaillera à préciser ce que l’industrie souhaite comme cadre législatif, réglementaire, financier, etc, pour le développement harmonieux de ses activités. «La présidence de ce groupe sera confiée à un patron de PME», a annoncé M. Roussel.
En outre, deux autres groupes de travail étudieront en commun, avec d’autres filières, les problèmes de santé et de transports.
M. Roussel a précisé que les Stic représentent aujourd’hui 6 % du PIB de la France et devraient compter pour 15 à 20 % dans 20 ans.
Il a insisté sur la nécessité de réindustrialiser le pays, d’une part, et de redonner la priorité à l’homme au sein de l’industrie, d’autre part. «L’industrie ne doit exister qu’autour de l’homme», a-t-il déclaré.