Issu de la fusion de quatre syndicats professionnels (Domergie, Gimes, Gisel et Sycacel), Ignes vise à promouvoir les infrastructures énergétiques, numériques et sécuritaires dans les bâtiments. Le fait est assez rare pour être souligné : quatre syndicats professionnels, engagés dans des pourparlers depuis deux ans, ont décidé de fusionner pour donner naissance à un nouveau syndicat, plus puissant, mieux à même de défendre les intérêts de ses adhérents. C’est l’histoire d’Ignes (groupement des Industries du Génie Numérique Energétique et Sécuritaire) récemment porté sur les fonds baptismaux lors d’une assemblée générale qui s’est déroulée le 8 décembre dernier. Ignes est né de la fusion des syndicats Domergie (produits et systèmes pour les installations électriques et de domotique), Gimes (équipements de sécurité électronique), Gisel (éclairage de sécurité et alarmes sonores) et Sycacel (protection et support de câblage), tous affiliés à la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communications).
L’objectif d’Ignes est de promouvoir tout ce qui a trait aux aspects énergétique, numérique et sécuritaire dans un bâtiment. En d’autres termes, il s’agit pour les entreprises de ce secteur électrique du bâtiment de se projeter dans l’avenir et de travailler au développement de solutions innovantes pour une meilleure gestion énergétique, pour la sécurité, pour l’intégration des bâtiments dans le smart grid, pour les prises électriques de recharge des véhicules électriques, pour des solutions d’aide au maintien à domicile de personnes âgées, etc. Bref, œuvrer à réaliser des bâtiments réellement “intelligents”.
Ignes représente 60 entreprises ou groupes industriels, soit un chiffre d’affaires estimé à 2 milliards d’euros et 15 000 emplois directs. Le président d’Ignes est Xavier de Froment, directeur général de Legrand France et son délégué général est Olivier Gainon, qui était auparavant le délégué général adjoint de le Fieec.