Le programme d’intérêt européen commun (IPCEI), qui associe l’Allemagne, la France et l’Italie, devrait débuter le 1er janvier 2018.
Les représentants de la filière française de la microélectronique, menés par Paul Boudre, P-dg de Soitec, se sont rendus le 14 novembre 2017 à l’Elysée, révèle “L’Usine nouvelle”. Ils ont défendu le futur plan européen sur la microélectronique et ont demandé à l’Etat français d’engager son soutien financier à la dizaine d’industriels français qui comptent y participer.
Le programme d’intérêt européen commun (IPCEI), qui associe l’Allemagne, la France et l’Italie, devrait débuter le 1er janvier 2018. Les participants français sont STMicroelectronics, Soitec, Sofradir, Ulis, Murata France (ex-IPDia), X-Fab France (ex-Altis Semiconductors), UMS, Renault, Thales et Valeo, précise “L’Usine nouvelle”.
L’Allemagne s’est déjà engagée depuis le début de l’année à hauteur de 1 milliard d’euros. Les industriels français réclament de l’Etat français un engagement comparable. Mais la réponse du gouvernement français se fait toujours attendre.