Qualcomm est lui-même engagé dans le rachat de son concurrent néerlandais NXP, une transaction valorisant ce dernier à 47 milliards de dollars. Broadcom a précisé que sa proposition de rachat était valable que Qualcomm réussisse ou non à racheter NXP.
Le groupe de semi-conducteurs Broadcom vient d’annoncer qu’il a lancé une offre de rachat non sollicitée sur son concurrent américain Qualcomm, pour un montant total de 130 milliards de dollars, ce qui constituerait l’une des plus grosses opérations de ce type dans les nouvelles technologies, tous secteurs confondus.
Les actionnaires de Qualcomm, qui fournit notamment les circuits pour les produits d’Apple, se voient proposer 70 dollars par action, ce qui donne à la transaction une valeur de 130 milliards de dollars y compris la reprise d’une dette de 25 milliards de dollars. Broadcom paierait cette somme en partie en numéraire, et en partie avec ses propres actions.
“Nous sommes prêts à engager immédiatement des discussions avec Qualcomm pour signer un accord définitif et finaliser rapidement cette transaction”, a indiqué Thomas Krause, le directeur financier de Broadcom.
“Le conseil d’administration de Qualcomm, en consultation avec ses conseillers financiers et juridiques, va examiner la proposition afin de déterminer la décision qui serait dans le meilleur intérêt des actionnaires”, a réagi l’entreprise.
Qualcomm est lui-même engagé dans le rachat de son concurrent néerlandais NXP, une transaction valorisant ce dernier à 47 milliards de dollars. Broadcom a précisé que sa proposition de rachat était valable que Qualcomm réussisse ou non à racheter NXP.
En 2015, Broadcom était lui-même né du rachat du groupe américain du même nom par le groupe américano-singapourien Avago Technologies pour 37 milliards de dollars. La nouvelle entité avait conservé le nom de Broadcom mais le siège avait été établi à Singapour.
Un possible mariage Broadcom-Qualcomm pourrait se voir opposer le veto des autorités de la concurrence, les deux sociétés étant des acteurs de premier plan dans les technologies wi-fi et bluetooth et le second faisant déjà l’objet d’enquêtes pour position dominante dans de nombreux pays dont les Etats-Unis.