Cet accord a été signé par la direction d’Asteelflash France et l’ensemble des organisations syndicales présentes dans l’entreprise (CFDT, CGT et CFE-CGC). En contrepartie d’une adaptabilité des temps de travail à la charge de travail, la direction s’est engagée à pérenniser les emplois de ses sites français ainsi qu’à embaucher des CDI.
Dans le domaine de la sous-traitance en électronique, le manque de prévision de la part des clients occasionne des aléas de charge importants pour les usines. C’est pour remédier à cet état de fait, en adaptant les forces de travail aux charges de travail, que la direction d’Asteelflash France et l’ensemble des organisations syndicales présentes dans l’entreprise (CFDT, CGT et CFE-CGC) ont signé un accord de gestion du temps de travail sur 3 ans.
Cet accord « assure l’adaptabilité nécessaire au maintien et à l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise tout en favorisant le recours à des emplois pérennes », souligne le communiqué de presse d’Asteelflash. Le fait que cet accord concerne une période de 3 ans permettra en effet de mieux gérer la mise en relation des emplois et des besoins.
« Cet accord témoigne de la possibilité d’un dialogue social constructif entre employeurs et organisations syndicales sur le sujet majeur de l’emploi. Je souhaite qu’Asteelflash France puisse devenir un modèle d’innovation sociale en entreprise. Avec cet accord, Asteelflash France contribue à la lutte contre la précarité de l’emploi. La flexibilité et la sécurisation de la gestion des effectifs qu’il apporte permettront de recruter en CDI…un engagement fort lorsqu’on sait que l’emploi dans l’industrie en France est en déclin. Asteelflash France s’engage ainsi à recruter en CDI chaque année 50% de ses emplois « précaires »..», a déclaré Gilles Benhamou, le directeur général d’Asteelflash. Cet accord s’inscrit dans le cadre, plus large, de l’accord national concernant la branche Métallurgie, signé le 23 septembre 2016.