Après avoir rencontré les représentants du personnel de Nokia et les élus de Nozay et Lannion, Benjamin Griveaux, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, a poursuivi ses consultations en rencontrant, hier, à Bercy, la direction de Nokia France. Cette rencontre avait été préparée, la veille, lors d’un entretien téléphonique, par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Rajeev Suri, P-dg de Nokia.
Benjamin Griveaux a rappelé que le groupe devra respecter ses engagements pris lors du rachat d’Alcatel-Lucent. La direction de Nokia France lui a alors confirmé que la filiale française comptera bien 2500 postes en R&D d’ici fin 2018 et un effectif global de 4200 postes au 14 janvier 2018, conformément à ses engagements.
Les modalités pour atteindre l’ensemble des engagements seront présentées le 2 octobre prochain à Bercy lors d’un comité de suivi qui réunira les représentants des salariés et la direction de Nokia France. D’ici là, la direction de Nokia France a accepté de suspendre la procédure de plan social annoncé précédemment, appelé pudiquement “plan de sauvegarde de l’emploi”. Le géant des télécoms Nokia avait annoncé début septembre son intention de supprimer 597 emplois en France. Ces suppressions d’emplois étaient prévues en 2018 et 2019, dans les filiales Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks (NSN),
Benjamin Griveaux a déclaré que « le gouvernement suivra de près le calendrier et les modalités de mise en œuvre des engagements pour que la parole donnée à l’Etat soit tenue ».