La semaine dernière a été marquée par la finalisation de la vente de Morpho à Oberthur. Forte d’un chiffre d’affaires combiné de près de 3 milliards d’euros, l’entité résultante OT-Morpho emploie plus de 14000 collaborateurs à travers le monde, dont près de 2000 dans le domaine de la R&D.dans le domaine des technologies de l’identification et de la sécurité numérique.
Dans le domaine de la défense, les industriels espèrent un retour à 2% du PIB avec l’élection d’Emmanuel Macron. Le président de la République l’avait promis durant sa campagne électorale à l’échéance de 2022. Au delà de l’engagement que cela représente, l’augmentation du budget de la défense est un impératif jugé indispensable pour préserver les emplois dans le secteur et sécuriser l’avenir d’une industrie fonctionnant sur le long terme. C’est un aussi un impératif pour garantir la sécurité intérieure et pour répondre à l’émergence de menaces multiples. Si cet objectif est tenu, cela traduirait une hausse du budget de défense de 40% au cours des cinq prochaines années.
Les investissements s’intensifient en semi-conducteurs : la société d’études IC Insights a publié une étude qui prévoit que quinze fabricants (incluant 4 fondeurs) vont investir plus d’un milliard de dollars cette année pour améliorer leur production. Ce nombre progresse continûment : ils étaient onze à avoir dépensé plus de 1 milliard de dollars en 2016 et seulement 8 en 2013.
Une autre étude liée aux semi-conducteurs du cabinet IC Insights indique que le marché mondial des circuits intégrés pour l’automobile devrait progresser de 22% cette année, à 28 milliards de dollars. Cette rapide progression devrait ainsi faire de l’automobile le troisième marché applicatif des semiconducteurs après les télécommunications et l’informatique.
Enfin, il faut retenir également dans l’actualité de la semaine écoulée que Airbus et la Chine ont signé un protocole d’accord pour renforcer leur coopération. Il prévoit le développement des compétences en ingénierie et l’innovation technologique en Chine et l’intégration des fournisseurs chinois dans la chaîne d’approvisionnement mondiale d’Airbus.