Fabriqué par la société espagnole PAL Robotics pour le Laas-CNRS, ce robot dispose d’une électronique puissante et de capteurs d’efforts au niveau de ses articulations.
Le Laas (Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes) du CNRS, vient de présenter Pyrène, un robot humanoïde conçu pour mieux interagir avec son environnement et effectuer des tâches qui nécessitent une certaine force physique. Ses impressionnantes capacités en termes de calcul, d’actionnement et de perception lui permettront d’exécuter tout un ensemble de tâches qui n’étaient pas réalisables avec la génération précédente de robots humanoïdes.
Fabriqué par la société espagnole PAL Robotics pour le Laas-CNRS, ce robot dispose d’une électronique puissante et de capteurs d’efforts au niveau de ses articulations.
Depuis dix ans, l’algorithmique développée par l’équipe Gepetto du Laas-CNRS a permis de démontrer les capacités locomotrices des robots humanoïdes. Le défi est aujourd’hui de générer des mouvements plus dynamiques et plus puissants afin de pouvoir mieux interagir avec l’environnement.
Actuellement, le robot est capable d’effectuer des mouvements de base incluant la marche. D’ici quelques mois, lorsque la programmation sera plus avancée, la plate-forme Pyrène permettra de réaliser des tâches complexes telles que la locomotion sur des terrains accidentés, et plus seulement sur des sols plats, ou l’interaction en toute sécurité avec les êtres humains. Des tâches nécessitant une forte puissance, comme le port de lourdes charges à bout de bras, pourront également être réalisées, ce que les plate-formes existantes ne peuvent effectuer à l’heure actuelle.
Le nom Pyrène est inspiré de la mythologie et se réfère aux Pyrénées, la chaîne de montagnes qui sépare les deux partenaires, le Laas-CNRS et la société espagnole PAL Robotics. Ce robot a bénéficié de plusieurs financements, tels que le projet Européen « FP7 Koroibot », l’ERC Advanced Grant « Actanthrope » et le projet ANR « Entracte »