Juste avant de passer la main à son successeur, Donald Trump, l’administration Obama a rappelé la nécessité de se protéger contre les tentatives de prises de contrôle ou d’acquisitions chinoises.
Après avoir publié un décret qui interdit la cession au fonds chinois d’investissement Fujian Grand Chip FGC) – ou plus exactement à la filiale allemande de ce dernier, Grand Chip Investment (GCI) – d’Aixtron, un fabricant allemand d’équipements de déposition pour le semi-conducteur, les Etats-Unis souhaitent aller plus loin dans le contrôle des investissements chinois en semi-conducteurs pour des raisons de “sécurité nationale”.
Juste avant de passer la main à son successeur, Donald Trump, l’administration Obama a rappelé la nécessité de se protéger contre les tentatives de prises de contrôle ou d’acquisitions chinoises de sociétés disposant de technologies stratégiques pour les Etats-Unis en semi-conducteurs.
Sur ce point, il n’y a aucun doute que la politique américaine ne changera pas, Donald Trump ayant promis, durant sa campagne, de tenir une ligne dure vis-à-vis de la Chine.
Les exemples de blocage d’investissements chinois de la part des Etats-Unis se font de plus en plus nombreux. Outre Aixtron, l’offre de Tsinghua Unigroup, fer de lance de l’offensive de la Chine dans les circuits intégrés, sur Micron Technology, premier fabricant amériain de mémoires, ou la surenchère d’investisseeurs chinois sur Fairchild, berceau des semiconducteurs outre-Atlantique font partie des actions qui ont été stopées net. Sans oublier l’opposition des Américains à la vente à des investisseurs chinois de Lumileds, l’activité du néerlandais Philips dans les LED de puissance, ce qui a contraint le groupe néerlandais a céder 80% de cette activité au fonds Apollo Global Management pour un montant deux fois moins élevé que ne le proposaient les chinois.