Couverture ElectroniqueS n°127

Peu importe que l'édition 2016 d'Enova Paris n'ait duré que 2 jours et ait occupé une surface moindre qu'en 2015. Les résultats sont là: une assistance renouvelée et intéressée, et des exposants globalement satisfaits. L'orientation «Internet des objets» de la manifestation, ses parcours thématiques, ses deux espaces dédiés, ses conférences ciblant l'embarqué et la mise au point de projets ont convaincu. ENOVA PARIS 2016 EN CHIFFRES > Enova Paris 2016, qui s'est tenu les 14 et 15 septembre derniers au Parc des expositions de la Porte de Versailles (Paris XV e ), a accueilli 4490 personnes (4978 pour Enova Paris 2015) dont 68% de nouveaux venus, pour 418 exposants. > Il y a eu 1147 participants aux conférences (26 % des visiteurs). Et les Business Meetings –qui sont des rencontres entre donneurs d'ordres et offreurs de produits et/ou de services– ont enregistré 524 rendez-vous, soit +30% par rapport à Enova Paris 2015. < Systech est spécialisé dans la fourniture rapide de prototypes et de petites séries de cartes électroniques pour des domaines spécialisés. Ce sous-traitant prévoit un chiffre d'affaires 2016 en hausse de 16% par rapport à 2015. Ici, Jérôme Boltz, codirecteur de Systech. L 'édition 2016 d'Enova Paris, manifestation qui s'est déroulée les 14 et 15 septembre derniers au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, a été visitée par 4490 personnes (4978 pour Enova Paris 2015) dont 68% de nouveaux venus. Ce renouvellement du visitorat est représentatif de l'accent mis sur l'Internet des objets et d'une manière plus générale sur la connectivité, un concept qui intéresse tous les secteurs industriels et qui est à l'origine du décollage de certains nouveaux domaines (automobile et transports autonomes, agriculture connectée, santé connectée, smart cities et industrie 4.0, par exemple). « Enova, plateforme de convergence des technologies de l'électronique, de la mesure, de la vision et de l'optique, fédère les acteurs de l'industrie et de la recherche à l'affût de solutions innovantes pour leurs projets de développement », remarque ainsi Pas-cal Melet, le directeur du salon Enova. Le pourcentage de visiteurs de type start-up a d'ailleurs singulièrement augmenté, représentant, cette année, 7 % du visitorat. Dans la pratique, pour aider les por-teurs de nouveaux projets, Enova Paris a multiplié les initiatives. Parmi celles-ci figuraient six parcours thématiques permettant aux visiteurs de présélectionner les stands et les conférences susceptibles de les intéresser. Les six parcours thématiques proposés concernaient l'aéronautique et militaire, l'agroalimentaire-agricole, l'automobile et les transports, l'industrie 4.0, le médical et les smart citiessmart buildings. Chacun de ces parcours proposait d'assister à des conférences ciblant les problématiques propres au secteur applicatif sélectionné. Exemples de conférences: «Le langage Go: quelle place dans l'IoT ? », « L'industrie du futur : quelle place pour l'IoT ? », « La sécurité dans les systèmes embarqués : état de l'art et mise en œuvre». L'ensemble des conférences a réuni 1147 auditeurs (26 % des visiteurs). Dans le même esprit d'assistance aux concepteurs de nouveaux projets, notamment de projets de l'IoT, parmi lesquels se trouvent nombre de néophytes de l'électronique, Enova avait, comme les années précédentes, réservé deux espaces thématiques : «Embarqués et objets connectés» et «Services et conseils ». Dans la zone «Embarqués et objets connectés », exposaient notamment Adeneo, Astone Technology, le sous-traitant Cofidur, Serma Technologies et NXP. Ce dernier ne passait pas inaperçu puisqu'il présentait quelque 150 démonstrations avec quatorze de ses partenaires au sein d'un camion. L'espace «Services et conseils », lui, était 8 dédié à l'accompagnement des projets. L'Usine IO (Paris XIII e ) –une structure d'aide àl'inno-vation et à l'industrialisation des projets fonctionnant par abonnement – y délivrait des conseils pour les différents stades menant de l'idée d'un produit à sa fabrication. Outre l'Usine IO, d'autres structures exposaient dans cet espace : des bureaux d'études, des laboratoires… Les porteurs de projets pouvaient aussi s'appuyer sur des conférences répondant à leur problématique : « Carte Maren d'EBV », « Méthode 5P » – qui est une méthode de conception mise au point par l'Usine IO… Sous-traitance: protos et réactivité La structure du marché de l'électronique dans les pays d'Europe de l'Ouest et la diffusion du phénomène Internet des objets dans tous les domaines applicatifs a pour conséquence que la demande de fabrication rapide de prototypes progresse à pas de géant. Il s'agit de mettre très vite au point des prototypes fonctionnels permettant de valider la faisabilité industrielle des projets. D'où, par exemple, la présence à Enova de ProtoElectronique.com et de Petiteserieelectronique.com (stand Altrics), deux acteurs spéciali-sés dans la fourniture rapide de prototypes et de petites séries de cartes électroniques. Preuve de la croissance de ce marché, la progression mensuelle continue des ventes de ProtoElectronique.com depuis presque un an, ainsi que nous l'a indiqué Léonie Gaul, la directrice de la société. Autres confirmations de l'excellente santé de cette entreprise : l'ouverture récente d'une filiale en Allemagne et le recrutement en cours de sept personnes, – ce qui devrait porter à 17 l'effectif de la société. Pour aider les clients à commander leurs cartes, ProtoElectronique a également amélioré, sur son site web, la recherche de composants ainsi que les modifications de nomenclatures. Et elle a ajouté des options de production comme le vernissage des cartes. Autre sous-traitant ayant parié sur la fourniture rapide de prototypes et de petites séries de cartes électroniques pour des domaines complexes, Systech prévoit, lui, un chiffre d'affaires 2016 en hausse de 16 % par rapport à 2015. « Cette année, via le bouche-à-oreille, une trentaine de petits clients se sont spontanément adressés à nous », tion est interdite. nous a annoncé Jérôme Boltz, codirecteur de Systech. « Les demandes des clients portent de plus en plus sur la réactivité », nous a-t-il confié. En effet, les donneurs d'ordres ont de plus en plus de mal avec leurs prévisions. Devant l'afflux des commandes, Systech a acquis, en juillet dernier, une nouvelle machine de pose (Europlacer XPii II à deux têtes) à vitesse de placement de 22 000 composants par heure, portant la capacité totale d'assemblage de Systech à 50 000 composants par heure. Ayant obtenu une certification Safran cette année, ce sous-traitant prévoit d'obtenir la certification EN 9100 (aéronautique) avant la fin de 2016. < La forte demande en prototypes de cartes électroniques a dopé les ventes de ProtoElectronique. com. Cette PME vient d'ouvrir une filiale en Allemagne et recrute 7 personnes. Ici Léonie Gaul, la directrice de Protoelectronique. com, et Damien Rossignon, l'un des dirigeants d'Altrics. Enova Paris 2016 a mis l'accent sur l'Internet des objets, un concept qui intéresse tous les secteurs industriels et qui est à l'origine du décollage de certains d'entre eux (automobile et transports autonomes, agriculture connectée, santé connectée, smart cities et industrie 4.0, par exemple). L'accent sur la demande d'obtention rapide de prototypes et de petites séries ne concerne pas que la sous-traitance en électronique. En amont, elle 9 intéresse le secteur du circuit imprimé. Exposaient ainsi à Enova Paris 2016, Safe PCB et Cirly, deux fabricants de circuits imprimés spécialisés dans la fabrication rapide de prototypes et de petites séries. Le médical a la cote Le nombre des projets de santé connectée croît de façon exponentielle. D'où l'importance prise par ce domaine chez certains sous-traitants. Parmi les exposants à Enova Paris, citons l'activité de sous-traitance de Canon Bretagne – activité certifiée ISO 13485 (médical) – dont le chiffre d'affaires en médical compte pour plus de 40 % du total. Le savoir-faire en intégration de matériels y est pour beaucoup. L'usine fabrique ainsi des automates dédiés au diagnostic sanguin « pour lesquels il faut compter quelque 10 heures d'assemblage », selon Gilles Flaux, Business Development Manager à Canon Bretagne. L'en-semble de l'activité de sous-traitance en électronique de Canon Bretagne a enregistré une hausse de ses ventes de 11 % en 2015 (après + 24 % en 2014). Elle représente aujourd'hui le quart de l'en-semble du chiffre d'affaires de Canon Bretagne. Exposait également, comme les années précédentes, Creative Eurecom, sous-traitant angevin en études et réalisation, qui a à son actif la création et la fabrication du S3 («Simplicité, Sécurité, Stérilité») qui est une machine dédiée à l'hémo-dialyse à domicile. Le S3 permet de réaliser, à la maison, des hémodialyses quotidiennes d'une durée de deux heures en remplacement de trois séances hebdomadaires de durée quatre à six heures, réalisées à l'hôpital. Enfin, n'omettons surtout pas de signaler la présence à ce salon de la PME de sous-traitance en électronique Asica qui réalise la majeure partie de son chiffre d'affaires avec le médical. Certifiée ISO 13485, Asica (100 personnes, 12Me de CA) est basée à Brest. Son bureau d'études dispose d'un xemplaire appartient à ilanc a g r é m e n t C r é d i t impôt recherche (CIR), ce qui permet aux clients de bénéficier d'un abattement sur leur impôt, proportionnel aux dépenses de R&D engagées. < «Enova, plateforme de convergence des technologies de l'électronique, de la mesure, de la vision et de l'optique, fédère les acteurs de l'industrie et de la recherche à l'affût de solutions innovantes pour leurs projets de développement», indique Pascal Melet, le directeur du salon Enova. À noter aussi la présence du sous-traitant Tech Power Elec-tronics qui vient d'être racheté par Schwa–Medico et de fusionner son activité avec l'activité d'électronique industrielle de ce dernier. Le nouvel ensemble est dirigé par Salvatore Gora, jusqu'alors Pdg de Tech Power. Cette nouvelle entité s'appuie sur 1 250 personnes réparties sur 8 sites de production dédiés àlafabrica-tion de transformateurs, de composants bobinés, de convertisseurs de puissance et de produits d'électronique industrielle. Une distribution inventive Les grands groupes de distribution n'exposent pas ou plus à Enova. Demeurent néanmoins des PME de la distribution qui font preuve d'inventivité et dont l'implication dans le domaine de l'Internet des objets est importante. Fidèle exposant à Enova, DEL (La distribution électronique) arbore, depuis 2013, une nouvelle organisation en 3 métiers: une structure de distribution (DEL Distribution) ; une équipe, basée à Bizerte (Tunisie), en charge des études au plan matériel comme au plan logiciel (DEL Design); et une structure dédiée à l'industrialisation et à la gestion de la production et des tests pour le compte des clients (DEL Production –Ser@newsco.fr. Toute reproduct vices). La société DEL est en plein essor: en octobre dernier, elle a créé un bureau au Portugal et elle finalise actuellement la construction de nouveaux bâtiments à Montfort-l'Amaury (78) –qui incluront un atelier et un showroom. Avec une quinzaine de personnes, DEL a réalisé, l'an passé, un chiffre d'affaires de 5,25Me. Exposant lui aussi fidèle d'Enova, le distributeur Eurocomposant est un modèle d'aide au design pour les entreprises abordant l'Internet des objets, à travers ses divers départements (semi-conducteurs et capteurs, éclairage à Led, systèmes embarqués, solutions d'affichage et connectivité M2M). L'an passé, ce distributeur a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 45 millions d'euros, en hausse de 35% par rapport à 2014. En 2014, il avait publié un chiffre d'affaires de 33,5 Me et un bénéfice net de 1,9Me. < Le médical représente 40% du chiffre d'affaires de l'activité sous-traitance de Canon Bretagne. Le savoir-faire en intégration de matériels y est pour beaucoup. L'usine fabrique par exemple des automates dédiés au diagnostic sanguin. Ici Gilles Flaux, Business Development Manager de Canon Bretagne, et Suzanne Couennault, assistante commerciale. Et alors que la plupart des distributeurs spécialistes de la vente par Internet et par cata-logue ont choisi de ne plus exposer à Enova, on notait la présence de Conrad Business Supplies, l'activité dédiée aux professionnels de Conrad. Circuit imprimé: regain d'activité en Europe Le monde du circuit imprimé est entré dans la phase 2 du processus de mondialisation. ion est interdite. Après une déstabilisation industrielle de la production dans les pays occidentaux du fait de la délocalisation de fabrications en Asie, notamment en Chine, qui a caractérisé la phase 1, un équilibre est en voie de s'instaurer via des relocalisations de production et une baisse de l'intérêt de produire en Asie du fait de l'augmentation des salaires –elle-même conséquence de l'élévation du niveau de vie dans cette région du monde. La société espagnole Cipsa est représentative de ce courant. Elle réalise la moitié de son chiffre d'affaires avec trois partenaires basés en Asie et l'autre moitié avec une usine de 100 personnes située à Barcelone. Proposant toutes les familles de circuits imprimés (du simple face au multicouche complexe), Cipsa Barcelone se concentre sur les petites et moyennes séries (typiquement 20 m 2 ). Ce site a réalisé, l'an passé, 14 Me de chiffre d'affaires soit la moitié du montant total des ventes de Cipsa. L'autre moitié est le fait des usines des partenaires asiatiques de l'espagnol qui se chargent des grandes séries. Dans ce dernier cas, Cipsa Barcelone sert d'interface avec les fabricants asiatiques ; il gère les commandes et les livraisons et réalise les tests. Cipsa Barcelone investit continument pour améliorer la qualité et la productivité de sa fabrication. Cette année, l'entreprise a acquis une machine LDI ( Laser Direct Imaging ), ce qui lui a permis de passer d'une production de 100 panneaux par heure à 150 panneaux par heure. Le salon Enova nous aégale-10 ment permis de rencontrer Thierry Pincemin, le nouveau directeur commercial du groupe Elvia PCB. M. Pincemin nous a annoncé qu'Elvia PCB prévoit, pour cette année, un chiffre d'affaires de 71 Me, ce qui correspondrait à une croissance de l'ordre de 10 %. Le groupe a achevé sa réorganisation l'an passé : il s'appuie maintenant sur cinq sites de production contre neuf après le rachat de Cire en 2011. Au-delà de l'aéronautique, du spatial et du militaire, marchés pour lesquels il est leader en Europe, il est impliqué dans les transports, en automobile et en industriel. Et il monte actuellement en puissance en éclairage et en médical. Elvia PCB s'appuie aujourd'hui sur le site de Coutances (aéronautique et automobile) – complété par Cirea Cholet ; les sites d'AP Lithos et de Ciretec (aéronautique, militaire et spatial) ; le centre REE qui se charge des circuits imprimés de puissance – complété par l'atelier de Bellegarde et celui de Chalon-sur-Saône;etl'usine de Plantin (aéronautique et industriel). On notait également la présence du fabricant italien Somacis qui, en février dernier, a été racheté par le fonds d'investissement Quadrivio. Ce même fonds a acquis la majorité du capital du fabricant britannique Graphic en juin 2016. Graphic et Somacis disposent d'une société conjointe en Chine. Basée à Dongguan, celle-ci produit de grandes séries de circuits imprimés pour le compte des deux protagonistes. xemplaire appartient à ilanc L'automatisation de tâches encore manuelles au sein de l'assemblage de cartes participe d'une amélioration des cadences de fabrication par élimination des goulots d'étranglement. Le comptage par rayons X des composants CMS en bandes en fait partie. Il permet de compter plus vite les composants (de 10 à 25 secondes contre de l'ordre de 2 minutes en mode manuel), de compter même si les compo-sants sont protégés par des films plastiques, d'enregistrer les données de comptage et de faire remonter ces informations directement à l'ERP – ce qui permet de disposer, en temps réel, de l'état des stocks et de la consommation de composants par les machines. À Enova, deux équipements de comptage ont été présentés par deux distributeurs. Accelo-nix a exposé un système complètement automatisé et très convivial : le XRHCount (pour @newsco.fr. Toute reproduc X-Ray Handling System Count) fabriqué par Visioconsult. Dans la pratique, le technicien place la bobine dont il faut dénombrer les composants dans le tiroir de la machine et appuie sur un bouton; quinze secondes après, le nombre de composants de la bobine s'affiche. Le XRHCount prend en charge des bobines de diamètre maximal 40 cm. Son empreinte au sol est de 1,25x0,85m 2 .Ledistributeur W-Tech exposait, quant à lui, un compteur de composants par rayons X de table, un peu moins onéreux. En fait, l'appareil correspond à une configuration particulière de la machine XQuick II de VJ Electronix. En effet, cette machine peut être configurée pour être un système de comptage, un équipement d'inspection par rayons X (de cartes et de composants) ou encore pour faire les deux. Configurée en compteur de composants, la XQuick II permet le comptage d'une bobine de diamètre 38 cm en 25 secondes et de 4 bobines de diamètre 18cm en 45 secondes. Les informations de comptage sont transmissibles à l'ERP. Ce système présente une surface de scan de 412 x 412 mm 2 .Ici aussi, l'accent a été mis sur la facilité d'utilisation. < Elvia a achevé sa réorganisation l'an passé: le groupe s'appuie maintenant sur 5 sites de production contre 9 après le rachat de Cire en 2011. Il prévoit, cette année, un chiffre d'affaires de 71M € , ce qui correspondrait à une croissance de l'ordre de 10%. Ici, Thierry Pincemin, le directeur commercial du groupe Elvia PCB. < Le fabricant espagnol de circuits imprimés Cipsa réalise la moitié de son chiffre d'affaires avec trois partenaires basés en Asie et l'autre moitié (14M € ) avec son usine de Barcelone (100 personnes). Cette année, l'entreprise a acquis une machine LDI (Laser Direct Imaging). À droite: Pedro Moreno, responsable commercial Cipsa pour la France et la Suisse. < DEL (La distribution électronique) regroupe 3 métiers: la distribution (DEL Distribution); les études en logiciel et en matériel (équipe basée à Bizerte); et l'industrialisation et la gestion de la production et des tests (DEL Production – Services). Ici, François Kurek, président de DEL. n est interdite. À noter qu'un troisième système de comptage est distribué par Seica : l'OC-Scan CCX.3 fabriqué par Optical Control. La bobine de composants est identifiée via douchette puis est déposée sur la table de scan (surface de 42 x 42 cm 2 ); le comptage s'effectue alors en moins de 10 secondes. Cet équipement prend en charge des bobines de diamètre maximal 38 cm. Il détecte des composants de taille minimale 01005. La précision de comptage est meilleure que 99,9 %. Il est doté d'un écran tactile avec interface intuitive et conviviale. La surface au sol de la machine est de 75x70cm 2 ,etsahauteur de 220cm. Offensive Yamaha Motor IM Europe Les équipements de production ont toujours honoré Enova de leur présence. Cette année, on notait sur le stand Yamaha Motor IM Europe – distribué par TMI Control Plus –, la machine de report de composants « spéciale grandes tailles » de cartes Z : LEX YSM20W qui prend en charge des cartes de longueur maximale 810 mm et de largeur maximale 742 mm. Elle intéresse notamment des applications d'électronique de puissance et d'éclairage à Led. Était également exposée la nouvelle machine de sérigraphie YCP10 dont la conception limite les réglages à faire avec chaque nouvelle carte. Au nombre des innovations limitatrices de réglages figure le contrôle de stabilité d'impression (PSC) qui supprime les aléas de remplissage des ouvertures du stencil. Notons enfin que le distributeur Metronelec – qui a repris la carte PVA Technologies – présentait un équipement de dépose de fluides (vernis, colles…) de la série Delta du fabricant américain. L'an passé, PVA avait ajouté le Delta 3, un modèle d'entrée de gamme, aux modèles Delta 6 et Delta 8 existants. Parmi les caractéristiques du Delta 3, citons: une répétabilité en X, Y, Z de 25 microns, 12 et une résolution de 5µm.

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