Deux de ces offres de reprise, celles de X-Fab et de Sitri, s’engagent à reprendre l’ensemble des salariés et d’investir de manière importante dans l’entreprise.
Trois offres ont été déposées pour la reprise du fabricant français de semi-conducteurs Altis, en difficulté depuis plusieurs années et placé en redressement judiciaire le 4 août dernier, selon l’AFP qui cite une source proche du dossier.
Parmi les repreneurs potentiels, figure, sans surprise, le concurrent allemand X-Fab, qui était déjà en négociations pour le rachat de l’entreprise française avant son placement en redressement judiciaire. L’offre allemande fait face à celles de deux de ses concurrents chinois, Smic (Semiconductor Manufacturing International Corporation) et Sitri (Shanghai International Technology Research Institute), toutes deux basées à Shanghaï.
Les administrateurs judiciaires, Florence Tulier et Christophe Thévenot, ont écrit aux salariés pour leur présenter les offres de reprises, a-t-on précisé de même source.
Parmi celles-ci, deux d’entre elles, celles de X-Fab et de Sitri, s’engagent à reprendre l’ensemble des salariés et d’investir de manière importante dans l’entreprise. La dernière, de Smic, est pour l’heure moins complète.
Une audience est prévue auprès du tribunal de commerce de Paris le 22 septembre pour faire le point sur l’état de la trésorerie d’Altis, elle pourrait cependant devenir une audience de présentation des dossiers. Envisagé initialement comme associé avec Smic pour une nouvelle offre, l’actuel actionnaire d’Altis, Yazid Sabeg, n’a en revanche pas déposé d’offre, précise-t-on de source proche.