Le véhicule à délégation de conduite représente une piste de progrès prometteuse pour la sécurité routière, souligne la communication du Conseil des ministres.
Une ordonnance du Conseil des ministres du 3 août dernier autorise les expérimentations de véhicules autonomes sur la voie publique en France. Cette décision préfigure la construction d’un futur cadre réglementaire.
La voiture autonome pâtit aujourd’hui d’un cadre réglementaire encore flou qui pénalise les constructeurs désireux de conduire des expérimentations en conditions réelles. Cette ordonnance vise à lever ce frein au développement de la voiture autonome en France.
Le véhicule à délégation de conduite représente une piste de progrès prometteuse pour la sécurité routière, souligne la communication du Conseil des ministres. Le véhicule autonome devrait avoir des capacités de réaction et d’adaptation supérieures à celles d’un conducteur humain et ainsi commettre moins d’erreurs que ce dernier sujet à la fatigue, l’alcool, la distraction ou l’inexpérience.
L’ordonnance s’inscrit dans l’esprit de la feuille de route du plan industriel « Véhicule Autonome » de la Nouvelle France industrielle, visant à faire de l’industrie française de l’automobile et du transport routier une des pionnières dans la conception du véhicule autonome pour tous.