Le crédit d’impôt recherche (CIR) atteint son objectif de renforcer l’emploi scientifique dans les entreprises. Environ 1300 jeunes docteurs devraient être embauchés en CDI chaque année.

En 2008, le passage au crédit d’impôt recherche calculé en fonction du volume des dépenses a dynamisé le dispositif jeune docteur (DJD) du CIR : 66% d’entreprises de plus en une seule année ont fait appel au DJD. Depuis, leur nombre n’a cessé de croître, d’environ 22% par an.

En 2013, le ministère en charge de la Recherche a dénombré 1539 entreprises (10% des bénéficiaires du crédit d’impôt-recherche) ayant déclaré un ou plusieurs recrutements de jeunes docteurs en CDI.

Depuis le 1er janvier 2014, le CIR DJD s’est recentré sur la croissance de l’emploi scientifique uniquement (désormais, le maintien ou la croissance des effectifs de chercheurs dans l’entreprise conditionne son obtention), alors que jusqu’en 2013, il fallait que l’emploi total dans l’entreprise soit en croissance (l’état de l’industrie étant ce qu’il est, cela pénalisait la R&D).

Cette mesure a eu pour conséquence d’amplifier les effets vertueux du CIR sur l’emploi scientifique en France. Avec le maintien d’une croissance annuelle soutenue et l’arrivée d’un DJD recentré sur la recherche, on peut s’attendre à l’embauche de plus de 1300 docteurs en CDI en 2016, selon les calculs de l’ARNT.

Rappelons que l’ANRT rassemble les acteurs publics et privés de la R&D. Son objectif est d’aider à améliorer l’efficacité du système français de recherche et d’innovation, en particulier les relations public-privé. Ses trois actions principales portent sur les Cifre (Conventions industrielles de formation par la recherche), sur la plate-forme de prospective FutuRIS et, avec le service Europe, sur l’amélioration des pratiques de recherche partenariale.