La montée en puissance de l’Internet des objets est à l’origine de la phase 2 de la télémédecine. Dans ce numéro, nous apprenons ainsi la mise au point d’un scanner à ultra-sons utilisant un smartphone, ce qui démocratise la pratique de l’imagerie par ultra-sons, réservée jusqu’alors aux cabinets dotés d’équipements sophistiqués et coûteux. Nous apprenons également la création d’un casque dédié à la consultation à distance, permettant au télé-médecin d’obtenir les éléments de consultation habituels (pouls, température, tension…) ainsi que de procéder à une analyse stéthoscopique à distance. Dans le même esprit, notons la commercialisation de la solution de téléassistance à base de lunettes connectées, proposée par l’entreprise rennaise AMA.
La multiplication des capteurs et des traitements de données participe de ce même mouvement : l’université de Tokyo met ainsi au point un film ultrafin qui devrait servir de base à la deuxième génération des bracelets connectés. Et Analog Devices annonce un partenariat avec le spécialiste de l’informatique médicale LifeQ pour l’étude de nouveaux biocapteurs et éléments de traitement des données de santé.