Les Etats membres de l’Union européenne devront libérer de nouvelles fréquences pour les services mobiles haut débit d’ici au 1er janvier 2013 et s’engager à proposer l’Internet haut débit filaire à tous les citoyens.
Les Etats membres de l’Union européenne devront libérer de nouvelles fréquences pour les services mobiles haut débit d’ici au 1er janvier 2013, s’ils adhèrent à une proposition que vient de faire la Commission européenne.
Ce projet, qui doit recueillir l’accord des gouvernements des Vingt-Sept et des députés européens, vise à octroyer aux opérateurs de télécommunications mobiles une partie du “dividende numérique” obtenu par le passage de la télévision hertzienne à la télévision numérique.
La commission demande par ailleurs que l’attribution de licences à ces opérateurs en vue d’offrir des services mobiles de haut débit sur les bandes 900/1800 MHz, 2,5 GHz et 3,4-3,8 GHz, soit achevée d’ici fin 2012.
Bruxelles insiste également sur la nécessité pour les gouvernements d’encourager la concurrence et les investissements dans les communications haut débit. Entre 180 et 270 milliards d’euros sont nécessaires afin que l’ensemble des foyers européens soient équipés de cette technologie d’ici 2020, estime la Commission. “Un million d’emplois pourraient dépendre du succès de ce projet ainsi que, plus largement, les perspectives de l’Europe en matière de croissance économique et de cohésion sociale“, a insisté Neelie Kroes, commissaire européen en charge de la stratégie numérique.
La Commission vise d’ici 2013 une couverture à 100 % de l’Union Européenne pour le haut débit de base type ADSL. En moyenne 94 % des Européens y avaient accès en décembre 2009. Mais dans les zones rurales, ce chiffre tombe à 80 %. De grandes différences subsistent entre les pays. Ainsi, la population équipée dans les zones rurales roumaines ou chypriotes dépasse à peine 30 %.