Une levée de fonds et un partenariat majeur introduisent Rythm sur le marché naissant des neurotechnologies.
Rythm vient d’annoncer une levée de fonds de plus de 10 millions d’euros afin de développer des objets connectés qui s’appuient sur la compréhension du cerveau et dont le but est d’améliorer le potentiel humain, en commençant par le sommeil. L’annonce intervient juste après le lancement de Dreem, premier produit de Rythm. Dreem est un bandeau conçu pour améliorer la qualité du sommeil. Il est désormais disponible via le programme Dreem First.
Le financement provient d’entrepreneurs français, le Dr. Laurent Alexandre, investisseur renommé dans le secteur des biotechnologies, et Xavier Niel, le P-dg d’Iliad qui contrôle l’opérateur de télécommunications Free, ainsi que de subventions publiques. Dreem représente une nouvelle catégorie de produits : les neurotechnologies individualisées. Ce financement a permis à Rythm de construire une équipe de plus 50 salariés, spécialisée dans les domaines de l’ingénierie, des mathématiques et des neurosciences afin d’innover, de mieux comprendre le cerveau humain et de créer de nouveaux produits pour améliorer notre quotidien.
“Ce financement va nous permettre de croître rapidement. En seulement quelques années, Rythm se positionne pour devenir la plus grande entreprise de neurotechnologie au monde », déclare Hugo Mercier, P-dg et co-fondateur de Rythm. « Au-delà de Dreem, nous travaillons avec des doctorants experts et notre équipe d’ingénieurs et de scientifiques afin de trouver diverses solutions répondant aux problèmes du quotidien tels que la qualité du sommeil, l’apprentissage, le divertissement et bien d’autres secteurs qui n’ont pas encore été explorés. Pour nous, ce n’est que le début », explique-t-il.
S’il est vrai que nous dormons tous, la plupart d’entre nous souhaiteraient pouvoir bénéficier d’un sommeil plus réparateur. Dreem est le premier objet connecté actif conçu pour améliorer la qualité du sommeil. Le bandeau bénéficie d’une technologie avancée de capteurs, réservée jusqu’ici aux laboratoires et instituts du sommeil, qui permet de suivre et d’analyser l’activité cérébrale, ou électroencéphalogramme (EEG), en temps réel. Des stimulations sonores sont transmises à certains moments précis de vos cycles de sommeil, en vue d’accroître la qualité de l’une des phases clés du sommeil : le sommeil profond. Globalement, le bandeau améliore la qualité du sommeil et permet un réveil optimal, grâce à une fonction de réveil intelligent.
En parallèle de cette levée de fonds, Rythm a annoncé qu’ils allaient mener des tests cliniques en collaboration avec l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA) et une équipe de recherche académique (EA 7330, Hotel-Dieu, Université Paris Descartes), afin d’évaluer le bandeau Dreem sur des personnes ayant des habitudes de sommeil anormales. Cela permettra de démontrer l’impact du bandeau Dreem sur l’amélioration de la qualité du sommeil à la fois pendant des nuits dites “normales” que pendant des périodes de manque de sommeil. Rythm espère qu’en améliorant la qualité du sommeil, même dans le cadre de quelques d’heures de sommeil, le bandeau Dreem limitera la dégradation des performances physiques et améliorera la récupération.
« Dreem va non seulement aider ces personnes à mieux dormir, mais en menant ces tests cliniques en collaboration avec Rythm, nous allons améliorer nos connaissances sur l’impact du sommeil sur les performances physiques et la récupération », explique le Docteur Mounir Chennaoui, Chef de l’Unité Fatigue et Vigilance de l’IRBA.
Avec le programme Dreem First, Dreem est aujourd’hui disponible au prix de 349 euros sur rythm.co et son application mobile est disponible pour les smartphones fonctionnant sous iOS.