Pour son événement national annuel, National Instruments a enregistré une baisse du visitorat, principalement international, qui n’enlève toutefois rien à la qualité de l’événement.
Pour sa journée technique NIDays 2016, qui s’est déroulé le 10 mars à Paris, la filiale française de l’américain National Instruments, leader en systèmes de test basés sur plates-formes, a enregistré la venue de 1088 visiteurs. La société explique la baisse du visitorat (-11, 6%) – 1 230 personnes étaient venues en 2015 – par « un fléchissement du visitorat international, couplé à une grève nationale des transports la veille. Le nombre de visiteurs français s’est quant à lui maintenu, confirmant ainsi l’intérêt des ingénieurs et scientifiques de l’Hexagone pour l’événement. » A noter que c’était le Palais des Congrès et non le CNIT Paris La défense qui accueillait cette année les NIDays.
En plus de l’exposition forte de 70 stands (National Instruments et ses partenaires), avec pour la première fois cette année un pôle Démo LAB dédié aux Makers, de 44 conférences plénières et thématiques, ainsi que de 14 sessions de travaux pratiques, les visiteurs ont également pu s’entraîner sur une zone de travaux pratiques en libre-accès et découvert les lauréats de la 5e édition des Coupes robotiques et les prix récompensant les meilleures applications d’utilisateurs. Pour la Coupe NXT (lycées, BTS/IUT et CPGE), le lauréat est le Lycée Jeanne d’Arc d’Argentan et, pour la Coupe RIO (universités et écoles d’ingénieurs), il s’agit de l’ENSMM de Besançon.
Les applications d’utilisateurs récompensées sont : « Enregistrement et rejeu sur une plate-forme de test de navigation par satellite unifiée et ouverte » de David Bourdier (M3 Systems) toutes catégories confondues (Super lauréat) ; « Conception de la plate-forme de détection de pathogènes la plus rapide au monde » d’Emmanuel Nadal (Elvesys) dans la catégorie Acquisition/enregistrement de données ; « Diagnostiquer la qualité des soudures dans une usine de traitement de tôles d’acier » d’Arnaud Philippart (V2i) dans la catégorie Automatismes industriels et systèmes embarqués ; « Banc de test pour des modules PEC des véhicules Renault Zoe » de Fabien Deviller (Arelis) dans la catégorie Instrumentation/tests électroniques ; « Développer un drone à l’aide de la plate-forme myRIO » de Damien Paire (Université de Technologie de Belfort-Monbéliard) dans la catégorie Enseignement et recherche.