Emmanuel Macron veut notamment attirer les groupes de capital-risque, américains, chinois et israéliens, et favoriser la cotation des entreprises innovantes sur EnterNext, la filiale de la Bourse paneuropéenne Euronext dédiée au financement et à la promotion des PME et ETI.
Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron devrait annoncer dans quelques semaines des mesures destinées à financer plus facilement l’innovation, notamment par le biais d’une sorte de fonds de pension alimenté par des assurances-vie.
“Il est prévu d’utiliser une partie de l’argent de l’assurance-vie pour le remobiliser vers le financement des fonds propres, et en particulier de l’innovation et du capital”, a expliqué le ministre. “C’est environ 130 milliards d’euros que l’on peut ainsi redéployer sans tout révolutionner, mais en optimisant les contraintes communautaires qui nous sont données”, a ajouté Emmanuel Macron, lors des dix ans de l’Association française des éditeurs de logiciels et solutions internet (Afdel) qui vient de prendre le nom de « Tech In France ».
Pour favoriser l’éclosion des start-up, et surtout leur permettre de grandir, le ministre de l’Economie veut aussi favoriser l’investissement des business angels dans les start-up. “L’ISF pose un problème quand on est un business angel et que l’on veut réinvestir ce que l’on a pu gagner dans une aventure entrepreneuriale dans des start-up. Nous allons donc simplifier le dispositif”, a-t-il promis.
Emmanuel Macron veut notamment attirer les groupes de capital-risque, américains, chinois et israéliens, et favoriser la cotation des entreprises innovantes sur EnterNext, la filiale de la Bourse paneuropéenne Euronext dédiée au financement et à la promotion des PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire). “Nous devons faire en sorte que les start-up et ETI qui ont du succès aillent se faire coter en Europe, plutôt qu’au Nasdaq”, a-t-il indiqué