Ces perquisitions pourrient être consécutives à l’affaire des fraudes au contrôle pollution découvertes sur les véhicules du groupe Volkswagen…
De source syndicale, l’AFP vient de révéler que des perquisitions de la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) avaient eu lieu la semaine dernière dans les locaux franciliens du groupe Renault, plus précisément sur des sites abritant des services d’homologation et de mise au point des contrôles moteur. Ces perquisitions pourrient être consécutives à l’affaire des fraudes au contrôle pollution découvertes sur les véhicules du groupe Volkswagen…
Dans un tract que s’est procuré l’AFP, la CGT rend compte de ces perquisitions, qui a entraîné la saisie d’ordinateurs de directeurs, et estime que les secteurs concernés “laissent fortement penser” qu’il existe un rapport avec les conséquences de l’affaire des moteurs truqués de Volkswagen.
La DGCCRF n’a pas souhaité réagir à ce stade. Renault a publié un communiqué confirmant les perquisitions sur trois de ses sites (Lardy, Guyancourt, siège de Boulogne-Billancourt) et assurant de sa complète coopération. Les tests réalisés à la demande de la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, n’auraient pas détecté de logiciel truqueur, selon la direction. PSA Peugeot Citroën a également réagi en indiquant, pour sa part, ne pas avoir été la cible de perquisitions.
Après le scandale Volkswagen, Renault a annoncé en décembre un plan d’investissements de 50 millions d’euros pour réduire l’écart entre les émissions polluantes de ses voitures en conditions d’homologation et en situation réelle.