Le taiwanais lance une nouvelle génération d’afficheurs à encre électronique dont la lisibilité est améliorée grâce à un contraste atteignant plus de 10:1 contre 5:1 pour les versions précédentes. Il y a quelques semaines, le taiwanais PVI changeait de nom et devenait E-Ink, du nom de la société californienne qu’il avait racheté un an plus tôt et à qui l’on doit la commercialisation de la technologie d’affichage bistable dite à encre électronique. Comme pour marquer ce changement de nom, le taiwanais vient de lancer la production d’une série d’écrans à encre électronique baptisée Pearl et dont la lisibilité est améliorée par rapport à celle de ses précédents modèles. Cette amélioration est surtout liée à un doublement du contraste de ces afficheurs qui passe ainsi de 5:1 pour l’ancienne génération à 10:1 pour la nouvelle. Pour fixer les idées, on peut dire que l’on passe ainsi du contraste du papier journal à celui d’un magazine en papier glacé.
Pour le reste, peu de changements : la gamme se décline toujours en cinq diagonales de 5, 6, 7, 8 et 9,7 pouces avec des définitions allant de 800×600 pixels à 1 200×825 pixels, le taux de réflexion reste fixé à 40 % (mesuré quand l’afficheur est entièrement blanc) et l’échelle des gris ne comporte toujours que 16 niveaux de gris différents. E-Ink affirme par ailleurs avoir noué des partenariats avec Epson, Freescale, Marvell et Texas Instruments, entre autres, pour que ces derniers commercialisent des circuits intégrés adaptés. Rappelons que le principal atout de l’encre électronique réside dans son caractère bistable qui permet de maintenir une image fixe sur l’écran sans que ce dernier ne consomme d’énergie électrique. Ce qui explique pourquoi cette technologie trouve principalement sa place dans les livres électroniques. D’ailleurs, le modèle Pearl de 9,7 pouces équipe le dernier-né de la gamme Kindle DX d’Amazon.