Couverture ElectroniqueS n°127

Le point de ralliement sur l'Internet des objets et ses déclinaisons sectorielles –comme l'e-santé–, la place faite aux Fablab, ces centres d'accueil et de mise en forme des idées, et un cycle de conférences dynamisant ont fait d'Enova une manifestation résolument tournée vers l'avenir. L a dernière édition d'Enova (Paris, Porte de Versailles, du 22 au 24 septembre 2015) a rempli avec brio la mission qu'elle s'était fixée: devenir un point de ralliement pour de nouveaux visiteurs en provenance de ce domaine encore flou, parfois fantasmé, qu'est l'Internet des objets (IdO) ; un domaine que de multiples intitulés – IOT ou Internet of Things , M2M ( Machine-to-Machine ), monde connecté, embarqué… – ne font que rendre encore plus mystérieux. Enova Paris 2015 abritait de fait un espace dédié aux objets connectés où de nouveaux acteurs de ce domaine voisinaient avec des fournisseurs comme Avnet – accompagné des fabricants orientés IdO qu'il représente. Le salon avait aussi dédié une aire aux FabLab, qui sont tout à la fois des maternités et des crèches pour les nouvelles idées et les nouveaux projets dont sont aujourd'hui porteuses nombre de start-up. En outre, Enova avait organisé deux cycles de conférences sur le thème général de l'interactivité: les «Matinales de l'embarqué » et les «Après-midi des objets connectés ». Enfin, il serait injuste d'omettre les Business Meetings , ces rencontres entre donneurs d'ordres et fournisseurs de services « fort bien organisées et ayant fait l'objet d'un suivi sans faille de la part des organisateurs », ainsi que les a qualifiées Patrick Guérinel, directeur commercial d'Altrics, groupe de sous-traitance en électronique. L'édition 2015 d'Enova Paris a rassemblé 430 exposants, dont 16% d'étrangers, sur 4000 m 2 de surface. Des thèmes séduisants et une bonne organisation ont contribué à son succès. Un village Avnet centré sur l'Internet des objets A Enova, Avnet Memec Silica, la nouvelle entité du groupe Avnet dédiée à la distribution de composants, qui réunit Avnet Memec et Silica, a exposé son offre dans le domaine de l'Internet des objets sous forme d'un village regroupant onze fournisseurs spécialistes de l'Internet of Things : Huawei, Quectel, Sier ra Wireless, Analog Devices, Freescale, Maxim Integrated, Microchip, NXP, Silicon Labs, Texas Instruments ainsi que le britannique Spica Technologies. Spica est une société qui joue un rôle de conseil quant à la pertinence d'un passage à la connectivité des produits issus des catalogues des fabricants électroniques; elle propose des outils de gestion et d'analyse des données visant à faciliter l'enrichissement en connectivité sécuritaire des matériels qui gagneraient à être dotés d'une telle possibilité (plateforme Devicepoint). Spica est distribué par Avnet TS, l'activité orientée produits informatiques du groupe Avnet. En arpentant le village Avnet Memec Silica, le visiteur avait tout loisir de s'informer sur n'importe quel aspect de la chaîne de fonctions allant du capteur à l'analyse des don-nées en passant par le traitement du signal et la transmission sans fil. Parmi les problèmes soumis aux exposants du village Avnet, sont arrivées en tête les questions relatives à la sécurisation des données (lors de leur transmission comme après leur enregistrement). « Nos expert y répondent avec des solutions comme le cryptage. Ils offrent également des conseils sur les types de réseaux à utiliser préférentiellement » , constate Silvère Mochet, responsable technique pour l'Europe de l'Ouest de Silica. « Avnet Memec Silica travaille en liaison avec des sociétés spécialisées dans les composants dédiés à la sécurisation » , précise-t-il. D'ailleurs, le centre Avnet de Munich inclut une salle sécurisée certifiée EMV ( Europay Mastercard Visa ) – qui est la norme internationale régissant la sécurité des cartes à puce. < Altrics a annoncé la naissance de «Petiteserieelectronique. com», un service d'assemblage rapide et low cost de cartes électroniques, destiné à contenter les demandes de petites séries (entre 50 pièces et quelques milliers de pièces). - Pour informer et éduquer les personnes intéressées par l'Internet des objets, Avnet Memec Silica a également présenté trois conférences, une par jour, lors de la manifestation. Celle du 22 septembre avait pour thème « l'accès au cloud ». L'intervention du 23 septembre a traité des tech-nologies sans fil à destination de l'Internet des objets. Et le 24 septembre, une présenta-tion (en anglais) a réuni une vingtaine d'auditeurs autour de la question des Secure ele-ments for safe objects . Les deux autres exposés, en français, ont rassemblé une quarantaine d'auditeurs chacun. Parmi les autres distributeurs très impliqués en Internet des objets qui avaient choisi d'exposer à Enova, citons Acal-BFI, Eurocomposant et Rutronik. A noter qu'un seul spécialiste de la vente par Internet et par catalogue avait, cette année, fait le déplacement au salon : Conrad Elec-tronique. Enfin, n'omettons pas DEL, une PME de la distribution qui est un fidèle exposant de la manifestation. < EMS Proto est un nouveau venu dans le domaine de l'assemblage en délai court de prototypes de cartes électroniques. Il propose la livraison en 3 jours après la commande pour des quantités comprises entre 1 et 50 pièces. Cartes électroniques: l'offre en assemblage rapide prend de l'ampleur La prolifération de start-up dédiées à l'Internet des objets crée une demande supplémentaire et conséquente en assemblage rapide de prototypes et de petites séries de cartes électroniques. D'où le succès de Protoelectronique.com, un service de fourniture rapide de prototypes de cartes assemblées, lancé par Altrics en janvier 2014 ; Protoelectronique. com avait un stand à Enova. S'appuyant sur 7 personnes, cette structure a réalisé un chiffre d'affaires d'un million d'euros au cours de la dernière année. Et elle a pour objectif 10 M€ du fait notamment « de l'outil Internet qui décuple la clientèle potentielle» , ainsi que le remarque Damien Rossi-gnon, l'un des trois dirigeants d'Altrics avec Thierry Pineau et Alexandre Manthe. «Etant ren-table, Protoelectronique.com deviendra une sociétéindépen-dante à la fin de cette année» , nous a annoncé M. Rossignon. La réussite de Protoelectro-nique a fait des émules : ainsi, EMS Proto, un nouveau venu dans de domainedelafabrica-tion en délai court deproto-types de cartes électroniques, exposait à Enova Paris 2015. EMS Proto (5 personnes) propose la fabrication sous délai compris entre 2 et 12 jours (auxquels il faut ajouter 1 jour pour la livraison) de très petites quantités de cartes électroniques (entre 1 et 50). Le délai entre commande et livraison peut même se réduire à 2 jours dans le cas où EMS Proto travaille en panier garni (fourniture par le client des composants et du circuit imprimé). Dans la pratique, pour passer commande, le client se rend sur le site Internet d'EMS Proto (adresse : emsproto.com). Il y indique la nomenclature de composants de son design et spécifie s'il fournit les composants ou s'il choisit de faire appel à EMS Proto pour obtenir ceux-ci. Dans ce dernier cas, il a le choix entre des composants proposés par les spécialistes de la distribution par catalogue et par Internet (Farnell, RS Components, Mouser et Digi-Key) aux prix pratiqués par ces derniers. De façon similaire, le client peut soit fournir le circuit imprimé soit commander le modèle dont il a besoin (jusqu'à 8 couches); dans ce dernier cas, il sera réalisé par un des fabricants de prototypes de circuits imprimés avec lesquels EMS Proto est en cheville (Eurocircuits, par exemple). En fonction du nombre de pièces et du délai de livraison souhaités, un devis, qui se présente sous forme de tableau à double entrée (nombre de pièces et délais de livraison) est alors proposé à l'utilisateur. Pour le paiement, le client a le choix entre régler par carte bleue, via Paypal, par chèque ou par virement. Il peut aussi bénéficier d'un paiement à 30 jours en ouvrant un compte chez EMS Proto. De façon à compléter l'offre de Protoelectronique.com, qui est centrée sur la livraison de prototypes, Altrics a annoncé, lors d'Enova, la naissance de «Petiteserieelectronique.com», un service d'assemblage rapide et low cost de cartes électroniques, destiné à contenter les demandes de petites séries (entre 50 pièces et quelques milliers de pièces). Ce service sera officiellement ouvert le 17 novembre prochain, jour du démarrage du salon Midest (Paris-Villepinte, du 17 au 20 novembre 2015). Aujourd'hui et depuis avril dernier, Petiteserieelectronique. com fonctionne en bêta-test avec 5 clients. « Après avoir fait une demande, le client reçoit un devis dans les 3 jours… Et nous proposons la livraison sous 10, 15, 20 ou 30 jours » , annonce Patrick Guérinel. En ce qui concerne les achats de composants, Petiteserieelectronique.com se charge de rechercher auprès de tous les grands acteurs de la distribution, les prix les plus attractifs pour les références clés de la nomenclature. Naissance de «Petiteserie electronique.com» D'où le délai de 3 jours nécessaire pour le chiffrage du devis. Pour le tout-venant des composants, Petiteserieelectronique. com fait appel aux spécialistes de la vente par catalogue et par Internet avec lesquels il est déjà associé dans le cadre de Protoelectronique.com (Farnell, Digi-Key, RS Components…). Au plan de la production, c'est le site portugais d'Altrics, taillé pour répondre aux demandes d'assemblage en petites et moyennes quantités, qui se chargera de la fabrication. C'est notamment en constatant que des clients de Protoelectronique.com n'hésitaient pas à passer plusieurs fois les mêmes commandes qu'Altrics a décidé de la création de Petitesérieelectronique. com. Avec cette nouvelle offre, Altrics entend donc répondre à des demandes de petites séries qu'il délaissait jusqu'alors. «Nous proposons des prix compétitifs ainsi que des livraisons rapides pour la fabrication de petites quantités » , résume Damien Rossignon. CARTE D'IDENTITÉ DE L'ÉDITION 2015 D'ENOVA PARIS > Le salon Enova regroupe quatre manifestations: le Carrefour de l'électronique qui accueille traditionnellement des fournisseurs de composants et modules, des fabricants de cartes électroniques (sous-traitants) et des fournisseurs de matériels de production dédiés à l'électronique; le salon RF&Hyper Wireless qui est dédié aux mondes des radiofréquences, des hyperfréquences et du sans-fil; le salon Opto orienté solutions optiques, optoélectroniques et lasers; et Mesurexpovision qui rassemble les entreprises de la mesure, de l'instrumentation et du contrôle (les exposants de ce secteur représentaient 40% du nombre total d'exposants à Enova). L'édition 2015 d'Enova Paris a rassemblé 430 exposants, dont 16% d'étrangers, sur 4000 m 2 de surface. > En 2016, Enova Paris se tiendra les 14 et 15 septembre à la Porte de Versailles. Et il y aura deux déclinaisons régionales du salon: Enova Lyon, les 10 et 11 février 2016, au centre des Congrès, et Enova Angers, les 8 et 9 juin 2016, au parc des Expositions. La plastronique: une discipline ad hoc pour l'Internet des objets L'Internet des objets intéresse au premier chef des produits miniatures wearables (portables sur soi) ciblant notam-mentledomainedelasanté et du maintien en forme. Or, ce type de produit est friand de miniaturisation et, partant, de toutes les technologies qui facilitent celle-ci. Comme la plastronique qui, ainsi que son nom le suggère, conjugue plasturgie et électronique, et qui est à l'origine des «plastiques intelligents » – qui sont des structures en plastique porteuses de circuiteries électroniques ; ce sont des équivalents 3D des cartes électroniques traditionnelles. Dans la pratique, la plastronique permet de résoudre des problèmes auxquels ne peuvent pas répondre les techniques traditionnelles (report de composants sur un circuit imprimé). Citons, par exemple, la création d'antennes dans les boîtiers plastiques des smart-phones. Néanmoins, le report direct sur plastique n'est pas la panacée: il a ses limites. «Nous travaillons avec l'équivalent d'un circuit double face monocouche » , remarque ainsi Amaury Veille, directeur technique de S2P ( Smart Plastic Products ), une entreprise de plasturgie qui a vu le jour en octobre 2014 et qui avait un stand à Enova ; S2P est une société pilote pour la conception, l'industrialisation et la fabrication de produits plastiques intelligents. Autre limite induite par les procédés utilisés : la plus petite largeur de piste conductrice réalisable sur plastique est couramment de 150µm (250µm sur des formes 3D complexes), valeur qui est également celle de l'interpiste. A noter qu'au niveau de la R&D, on descend aujourd'hui à 100 µm et que « S2P a accès à un équipement permettant la création de telles largeurs ; ce matériel a été mis au point par l'allemand LPKF » , remarque Amaury Veille. S2P qui cible les domaines de l'électronique pour l'aéronautique, la domotique, le médical, l'industriel ainsi que l'automobile, va très prochainement renforcer son potentiel productif. « Notre entreprise, qui assure déjà des productions de prototypes, pourra bientôt réaliser des métallisations sélectives sur plastique pour des petites séries de pièces allant jusqu'à 100000 unités par an, tous pro-jets confondus » , annonce M.Veille. Des sous-traitants qui investissent Malgré le manque persistant de prévisions de la part des donneurs d'ordres et malgré la hausse du dollar qui a augmenté les prix des composants – ce qui pénalise lourdement les sous-traitants en électronique dont les achats de composants représentent couramment de 60 à 70 % du chiffre d'affaires –, la sous-traitance française en électronique affiche des résultats fort honnêtes. Le Snese, qui est le syndicat de la profession, prévoit, pour 2015, une hausse de 8 à 10 % du chiffre d'affaires par rapport à 2014. En outre, le dispositif de suramortissement des investissements fera gagner à ceux qui l'utiliseront quelque 13 % sur leurs factures. A Enova, nous avons rencontré plusieurs sous-traitants en électronique qui ont récemment procédé à des investissements ou qui sont sur le point de le faire. Altrics, dont le chiffre d'affaires a bondi de 25,5 % sur un an à 21 M€ au cours de l'exercice fiscal 2015 (clos fin juin 2015), a prévu d'investir 900 000€ entre la fin de cette année et le début de 2016. Cette enveloppe servira à financer l'installation d'une nouvelle ligne CMS automatisée sur le site portugais ainsi que l'achat d'un nouveau testeur in situ pour l'usine tunisienne. Altrics avait déjà investi 1,5 million d'euros entre 2014 et 2015. < Emka Electronique (sociétés Sorec et Fapronic) procède à des investissements pour renforcer son offre à destination de l'aéronautique, un domaine qui représente aujourd'hui 20% du chiffre d'affaires de ce groupe. Certifié EN9100, Emka Electronique (sociétés Sorec et Fapronic) procède à des investissements visant à renforcer son offre à destination de l'aéronautique, un domaine qui représente aujourd'hui 20% du chiffre d'affaires du groupe. «Nous investissons en produc-tionetenaméliorationsdeprocess;etnous allons adhérer au Gifas » , nous a annoncé Pascal Plessis, directeur commercial d'Emka Electronique. Ces investissements sont en partie imposés par les donneurs d'ordres de l'aéronautique qui obligent, par exemple, à dupliquer les productions pour des raisons de sécurité, et à réaliser en interne toutes les activités de production. Cette dernière exigence a conduit Emka à se doter de robots de vernissage. « L'aéronautique constitue un axe de développement majeur pour Emka Electronique » , conclut M. Plessis. Favoriser la conception des objets connectés Conscients de l'importance du marché de l'Internet des objets, les sous-traitants français de l'électronique cherchent à épauler au mieux leurs clients de ce domaine. BSE Electronic est de ceux-ci: en mai dernier, cette entreprise a signé un accord avec l'éditeur de solutions logicielles pour l'embarqué IS2T. Selon cet accord, pour la création de matériels du domaine des objets connectés, BSE utilise et recommande à ses clients la plate-forme logicielle MicroEJ d'IS2T. C'est une plate-forme de développement en Java d'applications pour systèmes embarqués destinés aux télécommunications, à l'énergie, à la domotique, au médical et à l'automobile. Parmi les autres exposants de la sous-traitance très impliqués en Internet des objets, citons Canon Bretagne et Lacroix Electronics. Ce dernier fabrique et a aidé à la mise au point de la gélule e-Celsius (gélule-thermomètre) lancée par la PME normande BodyCap. On remarquait aussi la présence d'Asica, spécialiste de longue date de l'électronique médicale, de Cofidur et de Geral. Enfin, n'omettons surtout pas l'angevin Creative Eurecom, un soustraitant ODM (sous-traitance de conception et de fabrication) dont une société sœur, Physidia, a reçu le prix Cap'Tronic de la meilleure innovation dans la catégorie «Santé et bien-être» pour le S3 (Simplicité, Sécurité, Stérilité), un appareil permettant l'hémodialyse quotidienne à domicile. La société Xpertech révolutionne la télémaintenance grâce à une paire de lunettes connectées avec application sous Android. Le porteur de lunettes peut montrer ce qu'il est en train d'examiner à un collègue au loin, installé devant son PC. Des innovations en équipements de production L'Internet des objets s'immisce aussi dans les équipements de production. A Enova, la société Xpertech exposait ainsi des lunettes connectées avec application sous Android, un ensemble qui s'avérera très utile pour la télémaintenance. Le porteur de lunettes peut ainsi montrer ce qu'il est en train d'examiner à un collègue technicien de télémaintenance installé, lui, devant son PC. Ce dernier peut alors prodiguer des conseils à la personne qui est sur le site. La miniaturisation et l'augmentation de la densité de composants sur les cartes électroniques, conjuguées avec l'accent mis sur la qualité –notamment dans des domaines où tout risque de panne s'avère d'emblée catastrophique (aéronautique, transports, médical)– contribuent à la diffusion des contrôles par imagerie optique et par imagerie aux rayons X. Dans ce dernier champ d'activité, le distributeur Accelonix a présenté à Enova les derniers modèles de la gamme de systèmes Yxlon (modèles Cougar et Cheetah) qui fonctionnent à partir de la technologie de laminographie rotationnelle (le détecteur tourne autour de l'objet) et de la technologie de laminographie planaire (l'objet tourne autour de l'axe z devant le détecteur). Ces équipements permettent l'inspection 3D de cartes électroniques de grandes dimensions. Dans le registre plus frustre du contrôle optique, le distributeur W-Tech exposait sur son stand un Comparateur Optique Automatisé dédié à l'inspection visuelle de composants traversants. Doté de 3 à 6 caméras suivant les options, cet appareil permet, parmi d'autres, de relever la présence ou l'absence de composants, de détecter des mauvais positionnements comme, par exemple, de mauvaises insertions des connecteurs, et de détecter des courts-circuits. Il peut fonctionner en ligne ou hors ligne. Dans son principe, cette machine procède par comparaison de la carte sous test avec une carte de référence. A noter que le fabricant indique une durée d'inspection inférieure à 2 secondes pour une carte de dimensions 200 x 150 mm. W-Tech, qui, depuis mars dernier, distribue PillarHouse, fabricant britannique d'équipements de brasage à vague sélective, a également présenté, lors du salon, la Pilot, une vague sélective de table qui est un matériel d'entrée de gamme. < La plasturgie, qui permet le report de pistes conductrices et de composants directement sur le plastique, facilite la miniaturisation des matériels électroniques. S2P (Smart Plastic Products) est une entreprise de plasturgie qui a vu le jour en octobre 2014. Les équipements dédiés aux autres tâches de l'assemblage de cartes électroniques avaient aussi leur place. Sur le stand ISP System, trônait ainsi la station Ilas dédiée à l'assemblage de prototypes et de petites séries de modules de puissance; son utilisation a notamment pour objectif l'évaluation ainsi que l'amélioration des process de fabrication. La station Ilas réalise, outre le nanofrittage laser ou le brasage par refusion, la dépose de pâte à braser et la pose des composants. Elle est dotée d'une tête électromagnétique, qui a fait l'objet d'un brevet et qui assure un positionnement fin ainsi que l'application d'une force mesurée lors de la dépose des composants. L'Ilas intéresse au premier chef les fabricants de modules de puissance destinés aux matériels de l'aéronautique, de la défense et des transports. Quant à la PME STP Electronics, elle a présenté lors d'Enova la Milling, une machine de découpe automatisée des circuits imprimés. Enfin signalons, en ce qui concerne la réparation, une version dédiée aux cartes de grand format (jusqu'à 620 x 460 mm) du système de réparation par infrarouge E6 de PDR, exposée par Goodrep.

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