L’autorisation était subordonnée à la cession, par NXP, de son activité de composants de puissance radiofréquences.
La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’Union européenne sur les concentrations, le projet d’acquisition de Freescale par NXP pour un montant de 11,8 milliards de dollars (10,44 milliards d’euros), le fabricant néerlandais de semi-conducteurs ayant accepté de se séparer de son activité de composants de puissance radiofréquences.
L’autorisation était subordonnée à la cession, par NXP, de son activité de composants de puissance radiofréquences, pour remédier aux problèmes pointés par la Commission, qui craignait que l’acquisition n’entraîne une hausse des prix et une diminution de la concurrence sur ce marché particulier.
Dans les faits, NXP Semiconductors a cédé son activité puissance RF à Jianguang Asset Management (JAC Capital), une filiale de la société d’état chinoise JIC Capital, pour une somme s’élevant à 1,8 milliard de dollars. Rappelons qu’en février dernier, NXP et JAC Capital avaient annoncé la création d’une société commune en Chine, combinant l’expertise du premier dans les technologies de puissance bipolaires avec les fortes connexions du second, tant avec le réseau d’entreprises de production qu’avec les canaux de distribution chinois.
Pour le reste, la Commission a constaté que les gammes de semi-conducteurs proposées par NXP et Freescale étaient en majeure partie complémentaires.
Le rapprochement des deux groupes, qui affichent une capitalisation boursière cumulée de plus de 40 milliards de dollars (35,8 milliards d’euros), formera un nouveau numéro un mondial des puces pour les secteurs de l’automobile et de l’industrie.