Bosch a choisi Sophia Antipolis pour implanter une activité de R&D entièrement dédiée aux systèmes d’assistance à la conduite (Adas) et au véhicule autonome. 30 ingénieurs ont d’ores et déjà été recrutés.
Bosch France a annoncé fin juin le démarrage d’une activité de R&D basée à Sophia Antipolis (Alpes Maritimes) et entièrement dédiée aux systèmes d’assistance à la conduite (Adas) et au véhicule autonome. Cette entité portera le nom de Bosch VisionTec. «Sophia Antipolis représente un écosystème plus que favorable à la R&D dans le domaine de l’électronique. Je suis fier d’annoncer que c’est ici, en France, que nous avons trouvé aisément toutes les compétences nécessaires pour mener à bien nos recherches quant aux systèmes électroniques d’assistance liés au programme véhicule autonome », a déclaré Guy Maugis, président de Bosch France, pour expliquer ce choix d’implantation sur notre territoire.
« Le défi principal du véhicule autonome consiste justement à le rendre autonome de son conducteur et à lui faire prendre les bonnes décisions à sa place. Ainsi, Bosch travaille à la conception de caméra et systèmes qui vont calculer en permanence et en temps réel les actions et réactions à mettre en œuvre, afin de répondre à toutes les situations rencontrées lors des différentes situations de conduite », a poursuivi Pierre Maillot, directeur business développement Bosch France.
30 ingénieurs déjà recrutés
Le premier chantier consistera à développer des circuits intégrés comprenant des processeurs à hautes performances incorporant des algorithmes permettant la reconnaissance des images pour caméras embarquées dans une voiture. L’utilisation des dernières technologies de semi-conducteurs seront au cœur des travaux du centre de recherche. « Une attention particulière sera portée aux design d’architecture système, composants, matériaux et logiciels nécessaires à la mise en œuvre de ces solutions », a ainsi indiqué Frédéric Dosière, directeur du futur centre de R&D.
Bosch souligne enfin que Bosch VisionTec aura une dimension internationale en proposant des solutions innovantes aux constructeurs automobile du monde entier. Pour satisfaire ces ambitions, quelque 30 ingénieurs ont d’ores et déjà été recrutés en France pour travailler dans le futur centre de Sophia Antipolis. Selon des sources syndicales, une bonne partie viendrait de STMicroelectronics, mais cela n’a pas été confirmé.