Suite à l’annonce de la commande de 24 Rafale par le Qatar, Thales a précisé que ses équipements représentent 25% de la valeur d’un appareil. Ses prises de commandes ont progressé de 36% à 2,823 milliards d’euros au premier trimestre 2015, avec en particulier trois contrats de plus de 100 millions d’euros.
7000 salariés travaillent sur le Rafale chez Dassault Aviation, Thales, Safran et dans les 500 entreprises sous-traitantes. Thales précise notamment que ses équipements représentent environ 25 % de la valeur totale du Rafale.
L’équipemntier de défense équipe le Rafale de systèmes lui offrant une capacité multi-senseur tels que le RBE2 AESA, premier radar de combat européen à balayage électronique à antenne active, le système de guerre électronique Spectra, l’optronique, le système de communication, navigation, identification, l’avionique et les systèmes de génération et conversion électrique.
Il a annoncé que la hausse continue de ses prises de commandes depuis deux ans devrait lui permettre d’engranger une légère progression de son chiffre d’affaires cette année. La commande égyptienne, qui a constitué le premier succès à l’export du Rafale, devrait confirmer cette tendance.
Le groupe confirme aussi ses objectifs de rentabilité, à savoir une hausse d’environ 15% de son bénéfice opérationnel pour atteindre 1,130 milliard à 1,150 milliard d’euros en 2015 et une marge opérationnelle comprise entre 9,5% et 10% à l’horizon 2017/2018.
Thales a réalisé un chiffre d’affaires trimestriel de 2,576 milliards d’euros, en hausse de 4%. Ses prises de commandes ont progressé de 36% à 2,823 milliards d’euros sur la période, avec en particulier trois contrats de plus de 100 millions d’euros, dont la commande de 24 Rafale par l’Egypte en février à sa maison-mère Dassault Aviation.
La France espère engranger de nouveaux contrats cette année pour le Rafale. Les Emirats arabes unis, la Malaisie et le Koweït sont cités comme des clients potentiels.
Les deux autres gros contrats remportés par Thales sur le trimestre concernent la supervision et la signalisation ferroviaire du métro de Hong Kong et un système satellitaire de renseignement militaire (programme Ceres) en France.