Logé au sein du club Rodin, ce groupe réunit le GFIE, le Gixel, le Snese et le SPDEI.
De façon à mieux aider leurs adhérents et les clients de ces derniers, alors que sévit une rude pénurie de composants, quatre syndicats de la filière électronique française viennent de créer un groupe de travail.
Ce comité rassemble Jean-Pierre Velly, délégué général du GFIE (production), Isabelle Boitard représentant la Fieec (fédération mère) et le Gixel (composants passifs, électromécaniques et de connectique), Richard Crétier, porte-parole du Snese (sous-traitance) et François Kurek, président du SPDEI (distribution de composants électroniques). Il sera intégré au sein du club Rodin qui est le «think tank» des organisations professionnelles de l’électronique.
Ce groupe de travail aura notamment pour objectif, à court terme, d’aider les fabricants de matériels électroniques à trouver des composants, et, à moyen terme, de définir des moyens pour améliorer l’efficacité des relations entre les acteurs de la supply chain.
Ce comité aura du pain sur la planche au vu de certaines stratégies mises en place par certains de ces acteurs pour profiter de la pénurie. Ainsi, est notamment pointée du doigt, la surévaluation des commandes de composants de la part des grands OEM – qui jouissent des rabais offerts aux demandeurs de grands volumes – dans le but de revendre une partie des pièces, à des brokers notamment, et ainsi de réaliser des profits.
Il en est de même de cette pratique de stocks réservés aux brokers par certains distributeurs. Hormis le client, chacun y trouve son compte : le distributeur vend plus cher au broker; le broker vend plus cher au client. Selon Jean-Pierre Velly: «les brokers se fourniraient à hauteur de 50 % auprès de la distribution…».