Biolog-id équipe de puces RFID les poches de plasma en provenance de l’Etablissement français du sang et à destination du groupe biopharmaceutique LFB. Ce dernier fabrique, à partir du plasma, des médicaments destinés à soigner des maladies graves.
Dans le domaine de la traçabilité, la puce RFID, qui remplace avantageusement le code à barres puisqu’elle permet notamment le contrôle des colis sans leur ouverture, intéresse quantité d’applications.
Exemple: la PME Biolog-id, qui se définit comme concepteur de solutions de traçabilité pour la santé, vient de signer un accord avec le LFB (Laboratoire français de fractionnement et des biotechnologies, 501,9M€ de CA 2014), un groupe biopharmaceutique qui se charge notamment de produire, à partir du plasma, des médicaments destinés à soigner des maladies rares et graves.
Selon cet accord, la traçabilité des poches de plasma en provenance de l’Etablissement français du sang (EFS) et destinées au LFB, sera réalisée par système RFID.
Le système en question va donc assurer le suivi des poches de plasma au cours de leur périple qui va de la préparation du plasma (à l’EFS) au fractionnement de celui-ci dans les locaux du LFB, en passant par un stockage (jusqu’à -80°C).
Dans la pratique, l’utilisation de la RFID devrait augmenter la sécurité et la productivité des opérations de traçage.
Actuellement une étude est en cours à l’EFS de la région Auvergne‐Loire pour étendre cette technologie à la gestion des globules rouges et des plaquettes sanguines. De telles solutions ont déjà été retenues en Italie, au Mexique et en Suisse.
Et Biolog-id travaille avec l’Institut Curie à une adaptation de son système à des préparations de chimiothérapie ; il s’agit de suivre les produits entre la pharmacie de l’hôpital et les malades.