Samsung Electronics serait à près à dépenser 63 milliards de dollars pour des acquisitions (dont celle de Freescale), avait récemment affirmé un analyste cité par l’Agence Bloomberg.
Freescale Semiconductor, le fabricant de semi-conducteurs basé à Austin (Texas), aurait demandé à des banquiers d’affaires d’étudier la possibilité d’une mise vente du groupe. C’est du moins ce qu’a affirmé le “New York Post” dans son édition du jeudi 12 février. Les actions Freescale avaient alors bondi de 32% à la clôture de la Bourse jeudi dernier, à 34,70 $.
Les noms d’acquéreurs potentiels n’ont pas été cités par le média américain. Cependant, il y a quelques semaines, l’agence Bloomberg avait cité un analyste évoquant l’intérêt de Samsung Electronics pour Freescale. Le coréen serait à près à dépenser 63 milliards de dollars pour des acquisitions (dont celle de Freescale).
Ancienne filiale de Motorola jusqu’en 2004, Freescale est valorisé à 10,6 milliards de dollars à la Bourse de New-York. Le groupe avait effectué son retour en bourse en 2011, après une sortie de la côte en 2006 dans le cadre d’un LBO de 17,6 milliards de dollars mené par les fonds Blackstone, Carlyle, TPG et Permira.
La société, dont les actions ont grimpé de 75% au cours des trois derniers mois, réalise environ la moitié de ses ventes avec l’industrie automobile. Le 27 janvier dernier, elle a publié de bons résultats pour le quatrième trimestre 2014 – avec des revenus en hausse de 11% et une augmentation des bénéfices – et a donné des prévisions pour le trimestre en cours au-delà des attentes des analystes de Wall Street.
Depuis son rachat par des fonds d’investissements, Freescale a cependant diminué de taille, passant de 6,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2006 à 4,6 milliards de dollars en 2014.