L’Esia, l’association européenne de l’industrie des semi-conducteurs, estime que l’occasion a été manquée de mettre l’accord ITA en concordance avec les progrès technologiques actuels et de récolter les avantages des récents progrès technologiques dans ce domaine.
L’Esia, l’association européenne de l’industrie des semi-conducteurs, n’a pas caché sa déception après l’annonce de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) précisant que les négociations qui se sont tenues récemment à Genève, en vue d’un accord sur l’élargissement de l’accord ITA sur les régles commerciales dans le domaine des technologies de l’information, n’ont pas abouti.
Rappelons que ces discussions concernaient la réduction des droits de douane des produits du secteur des technologies de l’information. Un accord avait pourtant été trouvé en novembre dernier entre la Chine et les Etats-Unis.
“Un ITA élargi aurait constitué l’un des accords les plus précieux en matière commercial depuis plus d’une décennie”, a commenté l’Esia. D’une valeur de plus de 1400 milliards de dollars, le commerce mondial annuel dans le domaine des technologies de l’information trouverait un grand avantage à conclure un accord élargi, en particulier en matière de soutien à l’innovation, de productivité, de créations d’emplois et permettraient aux consommateurs de bénéficier de prix plus bas sur ces produits, souligne l’Esia.
L’extension de l’accord ITA, qui a été conclu en 1996, permettrait d’inclure des produits récents, et de profiter des derniers progrès technologiques dans les technologies de l’information.
Les semi-conducteurs constituent la plus importante catégorie de produits et représentent environ un tiers des exportations mondiales de produits du secteur des technologies de l’information. En effet, le traitement en franchise de droits de douane dans les semi-conducteurs, y compris les circuits intégrés les plus avancés, facilitent le commerce mondial et l’investissement dans une vaste gamme de produits et services en aval. Ils sont et seront, de plus en plus, une clé de la croissance et du développement dans pratiquement toutes les industries et dans la société en général.
“Les avancées opérées entre les Etats-Unis et la Chine en novembre dernier nous a donné l’espoir qu’un accord final serait atteint d’ici la fin de cette année. Malheureusement les négociateurs n’ont pas réussi à y parvenir à notre grande déception. L’Esia estime que l’occasion a été manquée de mettre l’accord ITA en concordance avec les progrès technologiques actuels et de récolter les avantages des progrès technologiques qui permettent un meilleur niveau de vie. L’Esia continuera néanmoins à réunir tous ses efforts pour engager toutes les parties concernées pour parvenir à un accord final le plus rapidement possible”, a déclaré Hendrik Abma, directeur général de l’Esia.