L’étude formule ainsi des propositions précises, tant au niveau européen qu’au niveau national, pour définir et déployer une stratégie et un plan d’action ambitieux.
La Fédération française des télécoms (FFT) vient de rendre publique l’édition 2014 de l’étude sur l’économie du secteur des télécoms en France commandée au cabinet Arthur D. Little. Cette nouvelle édition montre de manière très factuelle les transformations en cours dans la chaine de valeur du numérique.
Avec la numérisation de l’économie, la valeur se déplace vers les données numériques qui transitent de manière massive et exponentielle sur les réseaux télécoms, via les terminaux et les objets connectés.
Pour les acteurs des télécoms et particulièrement pour les opérateurs français, l’enjeu est par conséquent de s’adapter à la révolution numérique en marche, dans un contexte concurrentiel intense et mondialisé. L’évolution du cadre réglementaire et fiscal est une clé essentielle pour relancer l’économie du secteur et permettre aux opérateurs de maintenir un niveau élevé d’investissements en monétisant les nouveaux usages.
Pierre Louette, président de la FFT indique « aujourd’hui, près de la moitié de la valeur générée par les acteurs du numérique en Europe est captée par les géants de l’internet. Malgré cela, les opérateurs télécoms français continuent d’investir 7 milliards d’euros par an pour préparer les infrastructures et services d’avenir ». « Au niveau européen, les instruments du droit de la concurrence et de la régulation sont inadaptés à l’ère du numérique. Il est indispensable de repenser le cadre actuel pour appréhender tous les acteurs », ajoute-t-il.
A la lumière de cette étude, la FFT propose 4 leviers d’action et fait 12 propositions consultables ici.