Les objets connectés n’en restent plus au stade du bracelet et de la montre… Dans le numéro de novembre de notre newsletter Innovation, vous découvrirez que la domotique est en passe de se démocratiser grâce à l’Internet des objets et que les “choses connectées” pour reprendre le vocable anglo-saxon “Internet of things” se trouvent désormais dans tous les produits de la vie courante : par exemple bagages, vêtements, serrures.
La start-up Cityzen Science vient ainsi de remporter son premier succès international en concluant un accord avec l’équipementier sportif Asics. Ce dernier prévoit de se concentrer en particulier sur le développement de T-shirts connectés, baptisés « D-shirts » (« Digital shirts »), qui peuvent mesurer les performances du sportif et qui seront développés sur la base de la technologie de l’entreprise française.
GfK souligne pour sa part que la domotique, apparue dans les années 70, est à même de rentrer, grâce au réseau Internet, dans tous les foyers, car son coût est désormais abordable. Reste aux distributeurs et aux fabricants à lever les interrogations des consommateurs et à démontrer la valeur ajoutée de la connectivité.
Plusieurs entreprises dont Delsey sont prêtes à lancer des bagages connectés… pour un prix, certes encore élevé, de 400 à 750 euros. Des notifications sur le smartphone ou la tablette seront envoyées au voyageur. Il sera même possible de contrôler le bagage à distance avec son mobile : le verrouiller, partager son accès avec une personne de confiance, le peser…
Des sociétés de l’ancienne économie ont aussi imaginé des serrures à empreinte digitale. Fini donc l’angoisse de retrouver sa clé avant de quitter la maison ou en rentrant chez soi. Les portes des appartements ou des maisons pourront en effet s’ouvrir en reconnaissant l’empreinte digitale de l’utilisateur ou par un code composé par ce dernier.
Dans ce numéro, nous présentons aussi un nouveau salon portant sur les “systèmes autonomes” (autre appellation des drones qui seront également amenés à jouer un rôle sur terre ou en mer), des technologies de lutte contre le terrorisme et nous annonçons la naissance d’un incubateur chez Freescale à Toulouse… sans oublier de reparler de la comète 67p car l’entreprise e2v Semiconductors, implantée à Saint-Egrève (Isère), a joué important dans cette mission spatiale.